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Les champions de l'extrême

SOMMAIRE
Survivre à la sécheresse
»
Besoin d'eau
» Stratégies végétales
 Rythme des plantes
» Survie animale
 Trois techniques

Résister au froid
» Chaleur bien gardée
 Colonie de manchots
»
Vie ralentie
» Antigel

S'adapter au plus rude
»
Contraintes abyssales
 Oasis sous-marin
 Vidéo : exploration
» Ailleurs

Records bactériens
»
Chaleur
»
Froid
»
Hostilité
» Métabolismes
» Limites

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   Sujet illustré

Trois animaux du déserts, trois techniques de survie
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Photos: A Barbotte/ A Devez, CNRS Photothèque, laboratoire URA1183

Dromadaires, insectes, lézards, tortues, crapauds… Malgré ses apparences hostiles, le désert est bien un lieu de vie, certes où les animaux doivent affronter la chaleur, l'éclat du Soleil, le manque d'eau et parfois de nourriture. Comment s'y prennent-ils ?

Rester à l'ombre, vivre la nuit
Contrairement aux végétaux, ils ne sont pas fixés et peuvent donc se réfugier dans des abris sous les roches ou sous la terre où la température peut chuter de plusieurs dizaines de degrés par rapport à l'air libre.

La plupart dorment la journée et ne pointent leur nez que la nuit venue, pour chasser et se nourrir sous un climat nettement se rafraîchi. D'autres, comme certains crapauds, préfèrent "hiberner" durant des mois à l'abri de galeries souterraines où la température avoisine 15°C. Quelques animaux s'aventurent malgré tout à l'extérieur durant les grosses chaleurs, quelques heures, en quête de petites proies.

Boire le moins possible
Echapper à la chaleur ne suffit pas, il faut aussi trouver de l'eau. Pour certains petits animaux, le problème est résolu d'emblée puisqu'ils ne boivent jamais et trouvent l'eau nécessaire à leur métabolisme dans les graines (certaines en contiennent jusqu'à 50%) et les plantes qu'ils consomment.

Le dromadaire, la tortue ou la gerboise, peuvent même en produire ! En effet, grâce à des réactions chimiques, la libération d'hydrogène (issu de graisses par exemple) se combine à l'oxygène apporté par la respiration et fournit le complément d'eau indispensable à la survie.

Certains insectes, eux, capturent l'eau des brouillards. Ainsi, un coléoptère du désert du Namib se dresse sur ses pattes arrière, le dos face au vent de brouillard : l'eau glisse le long de ses élytres, jusqu'à former une goutte qui glisse sous sa bouche !

Se reproduire au bon moment
Enfin, on ne se reproduit pas n'importe quand lorsque les conditions de vie sont si spartiates. Les crapauds pieds en bêche profitent de points d'eau temporaires pour pondre et les petits subissent leurs deux métamorphoses en moins de 2 semaines, avant que le lac de fortune se soit évaporé.

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