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30/06/00

Pixelpark phagocyte les 80 ingénieurs de K2 en France

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Dans le contexte actuel de turn-over, l'acquisition et la conservation des compétences clefs deviennent l'une des principales problématiques vécues par les entreprises du secteur des technologies de l'information. Parmi les nombreuses possibilités offertes à ces recruteurs de plus en plus actifs, la société de services Internet Pixelpark a choisi de se développer par la croissance externe. Ainsi, elle vient de racheter l'intégrateur français K2 spécialisé dans le back-office et les technologies Oracle, forte de 80 ingénieurs et développeurs de haut vol. "Nous sommes très optimistes sur le fait de devenir n°1 en France", déclare Paulus Neef, le CEO allemand de Pixelpark, de passage à Paris le jeudi 29 juin. "Le succès d'une entreprise repose sur des collaborateurs de qualité, et K2 se positionne très bien avec ses compétences sur l'ensemble de la chaîne de valeur en France." Cette acquisition fait suite à celle de ZLU, société allemande spécialisée dans la gestion des commandes et de la chaîne logistique. En procédant ainsi, la société de services Internet a renforcé ses compétences dans ces deux domaines, et s'octroie les bureaux de ZLU à Sao Paulo au Brésil et à Boston aux Etats-Unis.

Fondée en 1991, Pixelpark se qualifie aujourd'hui de prestataire de services Internet au croisement entre les activités d'une agence web, d'une SSII et d'une société de conseil. Selon Paulus Neef, "ce positionnement reflète la demande du marché". L'entreprise, qui se compare davantage à des géants comme Andersen Consulting et Cap Gemini qu'aux agences Web, compte actuellement 604 "architectes digitaux" en Europe, répartis entre l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l'Espagne, l'Autriche et la Suisse. Son ambition n'a d'égale que la structure internationale des grands comptes auxquels elle s'adresse, les fameuses Blue Chips aux multiples filiales (Adidas, Yves Rocher, Bull...). "A présent, nous regardons vers l'Italie et les Pays de l'Est", annonce Paulus Neef, pour qui "la position stratégique de Pixelpark se situe au centre de l'Europe, et la France en fait partie".

Concernant sa stratégie d'implantation, Pixelpark adopte une philosophie locale. "Nous serions très critiqués si nous placions un Allemand à la tête de notre filiale française", explique Paulus Neef. "Nous sommes très heureux d'avoir Christophe Hocquet en tant que directeur général de Pixelpark France. L'approche dans la langue locale apparaît la plus naturelle vis-à-vis des clients, et nous sommes depuis le départ une entreprise tournée vers le client." Pour preuve, Pixelpark intègre des systèmes de feedback dans ses applications, qui lui apportent de nouvelles données sur le comportement du client. Ces dernières lui permettent d'améliorer sa stratégie, mais également la finesse du paramétrage et l'optimisation de ses systèmes. Côté technologies, Pixelpark était présent au Milia à Cannes, en février dernier, pour présenter son application de télévision interactive 100 % sur IP. Dans le même temps, le groupe précise ses objectifs pour l'avenir. "Nous voyons des opportunités intéressantes du côté de la téléphonie mobile et des centres de convergence", dévoile le CEO allemand. "Notre stratégie à venir se concentrera sur la convergence (voix, vidéo, données...), qui sera notre principal objectif lorsque nous nous installerons aux Etats-Unis. Nous y parviendrons par l'ouverture de nouveaux locaux pour accroître notre couverture, mais également par l'acquisition de compétences clefs à travers des sociétés dont l'expertise porte sur la convergence."
[François Morel, JDNet]


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