La spin-off d'Alcatel Nextenso intègre une passerelle Wap pour ses portails mobiles

Fondée en juin dernier par Alcatel sur les fondations de son offre de services HomeTop, la start-up Nextenso édite une suite logicielle de création de portails, Portal Studio, peu connue et pourtant très complète. Regroupant de 25 à 30 modules applicatifs, celle-ci couvre aussi bien les domaines de la gestion et la syndication de contenus que la messagerie, la localisation et la notification. Destinée aux opérateurs, fournisseurs de services Internet et de contenus, la solution s'oriente clairement vers la mise à disposition de services multi-terminaux, fixes ou mobiles, aux internautes sur les sites portails de ces opérateurs. Pour cela, son architecture se base sur la plate-forme serveur Tomcat d'Apache qui englobe la technologie JSP (Java Server Pages) pour améliorer les performances. "Pour l'instant, nous n'avons pas encore adressé le segment corporate des grands comptes car notre solution ne supporte pas la synchronisation, mais la démarche est prévue dans la version 2.2 pour début 2001" dévoile Gilles Gerlinger, chef de produit chez Nextenso.

En attendant, la spin-off d'Alcatel vient de signer un partenariat avec le Néerlandais CMG Telecommunications pour intégrer sa passerelle Wap (Wireless Application Protocol), du nom de Wap Service Broker, à l'intérieur de la suite. Le choix a d'abord été motivé par l'expertise développée par CMG dans les technologies mobiles SMS. "Nous travaillons aussi avec Phone.com" déclare Gilles Gerlinger. "Nous n'avons pas choisi Nokia car leur passerelle est trop liée à leur propre terminal, ce qui n'est pas idéal pour les opérateurs." Ces derniers utilisent les applications Nextenso qu'ils relookent pour fournir des services à leurs abonnés. Ils pourront désormais ajouter le Wap aux canaux de diffusion déjà supportés. Parmi la quinzaine de clients déclarés par la filiale d'Alcatel figurent Telenor en Norvège, et Telering en Autriche. En France, l'information concernant la signature de contrats reste sous embargo.
[François Morel, JDNet]