03/08/2001
Perfect
Technologies et Digital concrétisent leur alliance
dans le streaming
A
l'occasion du salon Online, Perfect
Technologies et Digital
Island se proposent de matérialiser leur alliance
récente. Signée en décembre 2000, celle-ci
leur a permis de concevoir une offre globale de solutions
liées à la production et à la diffusion
de contenu audio et vidéo sur le Net. WebTVs et autres
acteurs du secteur auront découvert l'ensemble des
services et logiciels proposés par le fournisseur mondial
d'infrastructures (Digital Island) et le spécialiste
français de la vidéo numérique (Perfect
Technologies).
Une
offre commune de services aux professionnels
Du
conseil en intégration Internet à la sécurisation
des données, l'éventail des prestations proposées
s'intéresse à la production, à la diffusion
d'évènements en direct, au rich media et à
la VOD (Video on Demand) mais également à l'encodage,
à l'hébergement et à la transmission
accélérée des données en fonction
des débits. Une offre complète dont le directeur
marketing de Perfect Technologies, Antoine Lejeune, explique
qu'elle a été rendue possible par les synergies
nées du partenariat avec Digital Island : "L'objectif
était d'avoir une réponse globale à offrir
aux besoins européens".
Présents à Paris, Lyon, Marseille, Nice, Toulouse
et Nantes en France ainsi qu'à Londres, Perfect Technologies
s'apprête à emménager dans les locaux
de son allié américain à Francfort. "Le
déficit de notoriété dont souffrait Digital
Island en Europe face à la concurrence les a amenés
à trouver une tête de pont telle que Perfect
Technologies, car nous sommes déjà bien implantés
et tout à fait complémentaires", explique
Antoine Lejeune.
Des solutions Perfect Technologies dédiées au
web
Sur le salon,
une régie virtuelle baptisée Trinity était
installée sur le stand Perfect Technologies, permettant
de mettre à jour les procédés de production
Webcast de montage, d'habillage, de titrage et d'effets spéciaux.
En démonstration également, le produit Perfect
FastCode optimise l'encodage en fonction des débits
et des formats disponibles, y compris dans la perspective
de la VOD. Antoine Lejeune indique que "celui-ci est
un produit Perfect Technologies, même si notre vocation
est moins de réinventer les innovations que d'autres
-comme Digital Island- ont pour mission de proposer. Mais
en tant que SSII, équipementier et intégrateur,
nous proposons ce type de produit dans le cadre d'offres plus
globales".
Une
assise logistique "indispensable"
Fier de son partenariat -"qui n'a pas fait l'objet de
l'entrée dans notre capital de Digital Island mais
d'accords technologiques et commerciaux, dont certains ont
des implications financières"- Antoine Lejeune
a confiance : les réseaux transatlantiques propres
dont dispose Digital Island constituent selon lui "la
garantie de bande passante indispensable pour du streaming
de qualité". Une nouvelle solution d'encodage
et de gestion de serveurs à distance était d'ailleurs
présentée, ainsi que les serveurs de streaming
SGI et Sun Microsystems eux-mêmes. Ceci afin de mieux
illustrer l'implication croissante de Perfect Technologies
dans les grands enjeux du streaming, y compris en termes d'infrastructures
réseaux.
Désormais, l'offre de WebStudio, qu'il soit mis à
disposition du client dans les locaux de Perfect Technologies
ou déployés sur place, repose donc sur une maîtrise
de l'ensemble des étapes de la chaîne de production-diffusion.
Pour 500.000 à 2 millions de francs, les entreprises
disposent ainsi d'un prestataire spécialiste capable
de leur procurer les moyens de monter une véritable
webTV personnalisée.
Actuellement, la
SSII emploie 190 personne dont 40 se consacrent aux activités
Internet et streaming. Créée en 1991 et rapidement
positionnée sur le marché des technologies Broadcast
numériques, Perfect Technologies a réalisé
13% de son chiffre d'affaires 2000 (280 millions de francs)
grâce à ses activités Internet. En 2001,
sur un chiffre d'affaires prévisionnel de 390 millions
de francs, la société s'attend à ce que
ses activités Internet représentent 30% du montant
global. La barre des 50% devrait être atteinte en 2002.
[Pascal
Bories, JDNet]
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