15/05/01
IBM
fait sa révolution des Web Services
"Les
Web Services sont désormais au centre de notre stratégie",
clame Patrice Poiraud, directeur marketing d'IBM.
Raison invoquée: rendre dynamique les processus
inter-entreprises pour faciliter les échanges B
to B. "Selon une étude de Zona
Research, 4 milliards de dollars ont été
perdus dans les échanges B to B en 1999 parce que
les processus informatiques ne sont pas encore assez fluides",
rapporte le porte-parole d'IBM. C'est dans ce contexte
que Big Blue annonce la compatibilité de ses produits
avec les standards des Web Services : SOAP, WSDL et UDDI.
Une façon de récolter les fruits d'un travail
entrepris depuis longtemps. "Nous soutenons UDDI depuis
l'origine, puisque nous en sommes les co-fondateurs avec
Ariba", rapelle Patrice Poiraud. "Et nous collaborons
avec Microsoft depuis un an et demi pour soumettre SOAP
aux organismes de normalisation".
Websphere
est concerné mais pas seulement...
Même si les standards ne sont pas encore finalisés
et que l'implémentation des Web Services reste marginale,
Big Blue se veut optimiste. "Aujourd'hui XML est devenu
un standard de fait tandis que SOAP, WSDL et UDDI sont
sur le point de le devenir", estime le directeur marketing.
Disponible d'ici quelques mois, la version 4.0 de WebSphere
Applications Server intégrera les trois standards. "Nous
améliorons également la capacité de traitement du serveur,
qui devrait être entre 3 et 4 fois plus rapide que les
éditions précédentes", poursuit Patrice Poiraud.
Afin de gérer l'intégration des services Web, l'éditeur
prépare Websphere Business Integrator version 2.1
(dont la sortie est prévue pour la fin du mois).
Une application de modélisation et de gestion des
processus. "La version 7.2 de la base de données DB2,
lancée la semaine dernière, inclut aussi un nouveau dispositif
(baptisé DB2 XML Extender) qui lui permet de supporter
SOAP et WSDL", poursuit Patrice Poiraud. Cette outil est
notamment destiné à l'intégration de données en provenance
de sources multiples (Web, systèmes d'entreprise, etc.).
Du côté de Lotus, la prochaine version du serveur d'infrastructure
Domino Server, annoncée pour la fin de l'année, intègrera
le support des Web Services. "Une note de frais gérée
dans un système de Workflow Lotus pourra être publiée
en tant que Web Services", illustre Patrice Poiraud.
Mise à
jour des outils de développement
Autre produit concerné : Tivoli
- outil de surveillance des systèmes d'entreprise (matériels
et applications) - dont la nouvelle version inclut les
processus de Web Services à son champ d'investigation.
"Le module Tivoli Secure Way Policy Director gère quant
à lui l'administration des droits d'accès aux services
Web", souligne Patrice Poiraud. Une solution qui s'appuie
sur une technologie d'annuaire et une infrastructure de
clé publique (PKI). Enfin, en
mars dernier, IBM lançait Websphere Technology for Developper
: un kit de développement dédié à la programmation de
Web Services. "A cela s'ajoutera dès la fin du mois une
nouvelle édition de WebSphere Studio", annonce
Patrice Poiraud. La plate-forme de développement d'IBM
sera alors capable de générer, à partir d'une application,
l'interface permettant à celle-ci d'être utilisable
en tant que Web Services.
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