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08/07/2001

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  • Le pionnier des solutions de connexions sans fil Metricom met fin à son service baptisé Ricochet. La société n'a pas trouvé de repreneur et vendra donc ses actifs aux enchères le 16 août. Avec 51 000 utilisateurs dans 14 Etats, le réseau Ricochet était accessible pour les habitants de 17 villes américaines. 282 emplois disparaissent avec la société. L'opérateur WorldCom et le co-fondateur de Microsoft Paul Allen avaient investi environ 500 millions de dollars dans la société créée en 1985 qui avait développé l'un des tout premiers réseaux d'accès à haut-débit sans fil.

  • Dans le cadre d'une restructuration de ses activités de conseil, Deutsche Bank va fermer sa filiale de conseil en technologies de l'information Econos. Une soixantaine d'emplois vont donc être supprimés avec cette filiale créée il y a un an avec pour objectif d'entrer en Bourse. Econos, société autonome de Deutsche Bank, était spécialisée dans le conseil sur Internet et le traitement des données. Sa fermeture fait suite à la suppression de 300 emplois sur les 450 que comptait DB Consulting, division de conseil en technologies de l'information interne de Deutsche Bank. Les licenciements concernent des sites en Allemagne mais aussi à New York, à Singapour et à Londres.



  • Malgré la déprime des marchés américains, Qwest fait appel à l'équipementier Cisco pour améliorer ses architectures IP. L'hébergeur de services IP utilisera les routeurs Cisco 12416 et 10008 pour relier les villes les unes aux autres et les plates-formes de transmission sur réseau optique Cisco ONS 15454 pour ses réseaux urbains. La forte demande de services IP, tels que la voix sur IP notamment, serait à l'origine de ce choix stratégique à contre-courant.

  • Les systèmes de British Telecom ont subi une importante panne dans la journée d'hier. Chez l'opérateur britannique, on suspecte une infection par le virus Code Red. Les serveurs et les bases de données du centre d'appel n'ont plus répondu à partir de 8 heures 30 du matin, forçant BT à rembourser désormais l'ensemble des clients ayant composé le numéro facturé 40 livres alors que le service ne fonctionnait plus. Après installation d'une solide solution antivirus, les machines de British Telecom ont retrouvé leur fonctionnement normal.


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