10/05/2001
Documentum
mise sur l'ouverture
200 employés Documentum, 400 partenaires, et près
de 600 clients (sur 1200 en tout). Tels étaient
les chiffres annoncés hier lors de la clôture
de la conférence
annuelle de l'éditeur de gestion de contenu
Documentum.
"Suite aux événements du 11 septembre
à New York, nous devons poursuivre notre travail.
C'est aussi de cette façon que nous gagnerons",
lançait Jeff Miller, président du conseil
d'administration de la société, lors de
la séance d'introduction dimanche dernier (voir
l'interview réalisée pour l'occasion).
Depuis la gestion du cycle de vie des contenus, en passant
par la définition du référentiel documentaire,
et des fonctions de travail collaboratif : les solutions
de la société américaine offrent
l'ensemble des fonctions d'une plate-forme de gestion
de contenu digne de ce nom. Côté technologie,
elle s'appuie sur une interface de programme d'application
(API) baptisée Documentum Foundation Classes (DFC).
Composée de classes Java, cette API intègre
les spécifications J2EE (Java 2 Enterprise Edition)
et supporte le langage de description de données
XML (eXtended Markup Language).
Web
Services vise l'ouverture universelle
Documentum
adresse notamment les problèmes de
publication de contenu Web, de catalogue électronique,
de gestion électronique de documents et de gestion
des connaissances. Parmi ses principaux clients
français figurent Bouygues, BNP Paribas, les 3
Suisses, Airbus, France Télécom, Michelin et Renault.
Le groupe Documentum affiche près de 200 millions
de dollars de chiffre d'affaires en 2000.
|
"Mais ce n'est pas tout",
souligne Pierre Bernassau, responsable marketing de la
filiale française de l'éditeur. Documentum
vient en effet de compléter sa suite de produits
de services Web. "Ils rendent désormais accessibles
les fonctions de nos solutions depuis n'importe quelle
application (systèmes d'entreprise, portails, applicatifs
dédiés, etc.) pour peu que le serveur sous-jacent
supporte le couple de standards SOAP (Simple Object Access
Protocol) et WSDL (Web Service Description Language)."
Une évolution qui passe par l'ajout d'une couche
de composants Java conçus pour appeler des fonctions
du socle applicatif Documentum (DFC). Pour l'heure, un
package de 5 services Web (ou eContent Services portlets)
est déjà disponible. Un navigateur (appelé
Browse) permet notamment de parcourir des arborescences
de documents, d'effectuer des tâches de librairie
(import, export, nouvelle version, etc.), et de déporter
la fonction de contribution. "Un module qui facilite
la création de portails thématiques",
pointe pour l'exemple Pierre Bernassau. Quant à
Inbox, Mydoc, Search et Signon, ils fournissent respectivement
des accès aux systèmes de gestion des tâches,
de gestion des documents personnels, de recherche muli-critères
et d'authentification des utilisateurs.
Des partenaires complètent
le socle Documentum
eContent
Services Portlets, ainsi que diverses sessions sur les
Web Services figuraient au programme des quatre jours
de conférence à Chicago. Mais beaucoup d'autres
thèmes étaient également abordés.
Sensibilisation aux enjeux de la gestion de contenu, expositions
des problématiques de développement et de
déploiement dans ce domaine, etc. "Sans compter
des présentations spécifiques à nos
principaux partenaires (près de 60 en tout), ainsi
qu'un salon pour découvrir leurs solutions",
insiste Pierre Bernassau. Au côté d'intégrateurs
et de cabinets de conseil, tel que FCG, CSC ou encore
PricewaterhouseCoopers, on remarque des éditeurs
de serveurs et de bases de données (comme IBM,
BEA ou Sun), et des fournisseurs de systèmes d'entreprise
(tels que SAP, Siebel et PeopleSoft). "Grâce
à eux, nous offrons des possibilités d'intégration
étroite avec les applications d'entreprise",
souligne Jeff Miller. "Afin de faciliter la tâche
de ces partenaires, mais aussi de nos clients, nous mettons
également en place des outils de développement
(Java/J2EE)." Cette démarche a déjà commencé avec
le lancement d'un kit de développement (Documentum Developpment
Kit -WDK). D'ores et déjà utilisé par près de 10 000 développeurs
dans le monde, il permet de compléter les solutions de
l'éditeur d'une couche de modules fonctionnels,
voire de Services Web.
|