Retourner
à la première partie de l'article:
Les fondamentaux de JCA
A
lire aussi:
J2EE
1.3 se prépare à intégrer les Web Services
QUESTIONS-REPONSES
J2EE
en sept questions
Encore
de nombreuses limites...
Pour l'heure, la version actuelle de JCA comporte encore
de nombreuses limites. En premier lieu, elle interdit
toute transaction assynchrone. En conséquence,
les requêtes
qu'elle
autorise ne peuvent être initiées que par
le serveur d'applications. A l'instar de JMS (Java Messaging
System), JCA ne peut donc prétendre jouer le
rôle d'un middleware d'EAI ou d'un broker de message
-notamment en vue de synchroniser des processus d'entreprise
ou de gérer les montées en charge en environnement
distribué. "Cette caractéristique
s'explique par une philosophie applicative qui reste
encore assez proche de JDBC (appel/réponse)",
reconnaît Marcial Hemery. Autre faiblesse :
la relative pauvreté du langage d'invocation
livré dans JCA impliquerait de préciser
la granularité des appels de fonctions par des
développements additionnels. Chose qui au total
rendrait la logique applicative du serveur et l'adaptateur
correspondant peu souples l'un vis à vis de l'autre.
...dans l'attente de la version
2.0
"Avant de passer réellement en
production dans les entreprises, il est nécessaire
d'implémenter JCA à la fois dans les environnements
de développement, et dans les serveurs d'applications
Java", prévient Jean-Baptiste Bugeaud. Pour
ce faire, ces derniers doivent migrer vers la version
1.3 de J2EE. Au delà de cette première
remarque, certains experts estiment que l'entrée
de JCA en phase de production reste conditionnée
par l'arrivée de sa spécification 2.0.
"Cette version devrait intégrer les transactions
asynchrones, mais également divers services supplémentaires
tels que les garanties de mises à jour au sein
d'architecture distribuées ou encore le chiffrement
(avec le support de SSL notamment) : un ensemble
de services utiles aux problématiques relatives
à l'EAI et l'intégration BtoB", confie
Marc Boullier.
La sortie de la version 2.0 de JCA pourrait ainsi annoncer
la disparition définitive des interfaces de programmation
d'applications Java (API) dites "entrantes".
"Cette méthode
d'invocation
d'applications très restrictive ne prend en charge que
les appels de fonctions unidirectionnels, c'est-à-dire
celles initiées uniquement depuis le serveur",
explique Marc Boullier. Et Jean-Baptiste Bugeaud d'ajouter
sur ce point : "Il est vrai qu'une API traditionnelle
-telle que la passerelle CICS (IBM)- ne nécessite
pas de modifier l'applicatif que l'on désire
requêter. Cependant, l'enchaînement et la
forme des réponses qu'elle renverra seront souvent
très dépendants du processus de présentation
de cet applicatif (écran verts, etc.)."
Ce qui n'est pas le cas de JCA 2.0 puisque celui-ci
permet d'invoquer une fonction de manière native
et bi-directionnelle.
Principal concurrent :
les Web Services
Au total, JCA 2.0 devrait permettre aux éditeurs de
solutions d'EAI (webMethods, etc.) de s'affranchir de
la couche de connexions pour se concentrer sur les niveaux
supérieurs : "la gestion et la modélisation des processus
métier en l'occurence", indique Marc Boullier. Dans
le domaine BtoB, JCA pourrait également contribuer à
simplifier les travaux. Portant l'API d'entreprise,
sa force serait de fournir potentiellement accès à l'ensemble
des fonctions d'un système interne. Face à
cette solution, seuls les Web Services sembleraient
posséder les atouts nécessaires pour se
poser en concurrent. Leur avantage : couvrir n'importe
quel type de serveur -et pas seulement J2EE. Cette supériorité
pourrait-elle tuer dans l'oeuf JCA ? "Pour le moment,
note Marc Boullier, je ne m'avancerai pas sur la réponse".
Retourner
à la première partie de l'article:
Les fondamentaux de JCA
A
lire aussi:
J2EE
1.3 se prépare à intégrer les Web Services
QUESTIONS-REPONSES
J2EE
en sept questions
|