Etudes
Contenu mobile : un marché de près de 20 milliards d'euros en 2006, selon Andersen
Si les revenus issus des appels téléphoniques et du SMS resteront très largement majoritaires, les contenus mobiles pourraient avoir un effet bénéfique pour l'ensemble des services. A condition que chacun y trouve son compte. (Jeudi 14 février 2002)
     

Le cabinet d'étude Andersen vient de publier les résultats d'une étude qui lui a été commandée par la Commission européenne. Son sujet ? Le contenu numérique pour les services mobiles. Selon Andersen, ce marché pourrait représenter entre 7,8 milliards (hypothèse basse) et 27,4 milliards d'euros (fourchette haute) en 2006. Pour atteindre ces résultats, les différents acteurs du marché devront cependant lever certains blocages structurels.

Un marché faible mais accélérateur de croissance
En partant de l''hypothèse moyenne de prévision de croissance, le marché européen des contenus mobiles
devrait passer de 2 millliards d'euros en 2002 à près de 18,9 milliards en 2006. Reposant essentiellement sur des services de base tels que le téléchargement de sonneries et d'icônes numériques, le marché du contenu mobile est amené à s'enrichir de nouveaux services - jeux et informations notamment - dans les quatre ans qui viennent.

Si le panel de services de contenus mobiles est naturellement destiné à se développer, la part de revenus qu'il générera restera néanmoins marginale, tant pour les opérateurs que pour les fournisseurs de contenus eux-mêmes, prévoie Andersen. Ainsi, en 2005, celle-ci ne devrait pas excéder 5% du revenu des opérateurs, contre 57% pour les appels téléphoniques et 38% pour les applications de données (e-mails et SMS). Les développeurs d'applications et les fournisseurs de contenus pourraient de la même façon tabler sur seulement 8% de chiffre d'affaires directement lié à ce type de services.

Cependant, les services de contenu itinérant ne doivent pas être considérés séparément du marché global dans lequel ils s'intégrent, prévient le cabinet, qui prévoit un effet d'entraînement inter-services.
Les opérateurs devraient ainsi bénéficier de ces nouveaux services, qui, selon Andersen, augmenteront corollairement le nombre des appels. Même principe pour les fournisseurs de contenu, comme les journaux, qui pourraient voir leur médium traditionnel (édition papier) dopé par les services d'information mobile.

Une réussite sous condition d'entente de ses acteurs
En comparant la situation entre les marchés Coréen et nippon d'une part, et le marché européen d'autre part, il ressort par ailleurs que trois causes au moins risquent de freiner le marché des contenus mobiles. Le premier est la situation concurrentielle dans laquelle se trouvent les grands opérateurs, qui, contrairement à leurs homologues asiatiques, peinent à trouver un consensus. La seconde raison est le poids de l'endettement très lourd que supportent nombre d'entre eux, qui restreint leur capacité d'investissement dans des plates-formes technologiques de diffusion. Enfin, cet endettement influence la part de bénéfice que les opérateurs sont prêts à partager avec les fournisseurs de contenu, et pénalise le dynamisme de ces derniers.

L'essor rapide des services de contenus mobiles dépend donc pour bonne part du degré d'entente auquel parviendront les différentes parties prenantes (fournisseurs, opérateurs, constructeurs), conclut le rapport d'Andersen.

[Marc Lemesle, JDNet]
 
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