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Etudes |
Les
Web Services: un nouvel Eldorado ? |
Technologies, solutions, projets, sous-traitants, etc. Une étude de Merril Lynch fait le point sur les choix des départements informatiques. (Vendredi
29 mars 2002) |
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De
1,6 milliard de dollars en 2004, le total des dépenses
liées aux Web Services devrait atteindre 34 milliards
de dollars en 2007, selon l'institut IDC.
Une prévision qui vient corroborer une étude
publiée récemment par Merrill
Lynch. D'après cette enquête, deux tiers
des entreprises prévoient d'investir dans ce domaine
dans les
mois qui viennent. Tout comme la plupart des cabinets
d'études, la société financière entend
classiquement par Web Services une couche de standards
articulée autour du protocole de transactions SOAP
(Simple Object Access Protocol) et du langage d'invocation
de commandes WSDL (Web Services Description Language).
Adaptée aux projets d'intégration non intrusive
-ou couplage lâche-, cette architecture est conçue
initialement pour répondre aux problématiques
B to B.
Les environnements .Net et J2EE
au coude à coude
Qu'en est-il des choix sur le terrain des solutions
serveur ? Alors que les éditeurs auraient
tendance à favoriser l'environnement J2EE (Java
2 Enterprise Edition) au regard de la portabilité
du langage Java, le reste des entreprises lui préfèrerait
son concurrent .Net (Microsoft) -pour sa capacité
à exécuter plusieurs langages notamment.
Et ceci même si cette plate-forme nécessite
l'utilisation du système d'exploitation Windows.
Quant
elles hébergent leur(s) site(s) en interne, 67%
des sociétés interrogées indiquent
s'appuyer pour l'heure sur des serveurs d'applications
supportant également des outils de production tiers.
Sans surprise, les applicatifs les plus fréquemment
déployés au sein des architectures d'entreprise
se partagent entre des produits IBM, Sun, Oracle et Microsoft...
mais également BEA.
Les prestataires de services n'ont
plus la cote ?
25% des répondants affirment se concentrer
sur le déploiement de solutions de gestion de la
relation client (CRM). 55% d'entre-eux se déclarant
satisfaits du résultat des briques d'ores et déjà
en production.
Côté mise en oeuvre, les entreprises auraient
tendance à restreindre les budgets liés
à l'externalisation de services. Sur la centaine
de directeurs informatiques interrogés par Merrill
Lynch, 60 prévoient de prendre en charge en interne
des tâches qui étaient jusqu'alors sous-traitées.
Un mouvement qui devrait se stabiliser l'année
prochaine, la majorité des DSI se disant prêts
à une augmentation de 6%
de leur dépense en prestation de services en 2003.
Il n'en reste pas moins que les ressources humaines demeurent
le poste le plus important des départements informatiques,
en totalisant en moyenne 42% des dépenses. Et malgré
une réduction des effectifs de 6% l'année
dernière, celui-ci resterait en augmentation...
d'environ 3,5%.
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