Lancé dans une restructuration
de ses gammes de produits suite à la fusion avec
Compaq, Hewlett-Packard devrait se défaire de
certains de ses logiciels de middleware. C'est ce qu'a
clairement laissé entendre un représentant
de l'entreprise devant des analystes financiers à
Boston. Sans pour l'heure donner plus de détail.
Seule certitude: les décisions, attendues pour
la fin du mois, concerneront les briques logicielles
placées sous l'estampille Netaction.
Que trouve-t-on dans ce tiroir Netaction ? En premier
lieu, HP Application Server, aussi connu sous le nom
de
Bluestone,
un serveur d'application Java acquis par HP en octobre
2000 et depuis... tombé dans les oubliettes.
Ou presque. Depuis plusieurs mois en tous cas, HP semble
ne plus se faire trop d'illusion sur l'avenir de son
acquisition. Fin 2001, la firme avait d'ailleurs annoncé
que HP-AS devenait gratuit...
Autre élément de Netaction, le langage
eSpeak, une sémantique XML qui, d'une certaine
façon, décrivait des Web Services avant
l'heure. Autant de technologies sur lesquelles HP semble
avoir bien du mal à capitaliser si l'on en juge
leur faible impact sur le marché.
A l'heure où le marché des serveurs d'applications
prend la forme d'un monde bipolaire (BEA/IBM), il semble
donc probable que HP choisisse dans ce domaine la voie
du partenariat au lieu de poursuivre des investissements
dans ses propres technologies. Une probabilité
d'autant plus forte si l'on considère l'objectif
fixé: rendre la division logicielle rentable
en l'adossant principalement à la valeur sûre
maison, à savoir la plate-forme d'administration
OpenView.
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