|
|
|
|
Insfrastructure/Chantiers |
Comment
Mitsubishi Electric Telecom consolide ses données de réparation |
Après avoir déployé une solution d'intégration de données, la filiale du constructeur entend étendre son projet à la sphère de l'EAI à proprement parlé. (Mercredi 17 juillet
2002) |
|
Adoption d'une nouvelle technologie,
changement de mode d'organisation, évolution des
compétences, etc. La mis en uvre d'une stratégie
d'EAI peut être lourde de conséquences sur la culture
d'une entreprise. C'est dès l'année 2000 que Mitsubishi
Electric Telecom, filiale de Mitsubishi
Electric positionnée sur le segment de la téléphonie
mobile, se penche sur l'avantage que pourrait lui apporter
une telle solution d'intégration. Passant en revue les
projets informatiques prévus à l'époque, elle décide alors
de limiter dans un premier temps son projet aux questions
d'analyse décisionnelle, périmètre de déploiement alors
entièrement nouveau. Objectif central de ce premier volet
: alimenter une base décisionnelle (datawarehouse) de
contenus issus d'applications internes diverses - relatives
aux achats et aux ressources humaines notamment. Mais
également de données en provenance des systèmes d'information
de 80 centres de réparation agréés par la société.
"Au vue de la nouveauté de l'EAI, nous avons décidé
de débuter par de nouveaux projets qui promettaient de
générer un retour sur investissement rapide", commente
Michel Brillout, architecte métier chez Mitsubishi Electric
Telecom (voir notre interview).
Architecture
Hub & Spoke ou Network centric ?
En
amont du choix de la solution, Mitsubishi Electric Telecom
se lance dans une étude approfondie des différentes catégories
d'architectures d'EAI possibles. Elle en distingue principalement
deux : les modèles dits "Hub & Spoke" d'une part, et les
environnements "Network centric" (ou bus applicatif) d'autre
part. Rappelons
que la première concentre les services d'intégration (référentiels
de règles, gestionnaires de messages, etc. ) au sein d'un
serveur unique alors que la seconde les distribue sur
l'ensemble de ses noeuds - ou point de connexion à une
application.
L'équipe en charge du projet arrête son choix sur la solution
centralisée (Hub & Spoke). Selon Michel Brillout, "elle
constitue une première étape dans la mise en place d'une
technologie d'intégration." Sans compter qu'elle pourrait
aisément évoluer vers un bus applicatif - ce qui consiste
à répartir d'autres moteurs d'EAI sur d'autres serveurs
[en vue de répondre par exemple à des enjeux de montées
en charge]".
Data Exchanger affiche des fonctions mobiles
Afin
de sélectionner la solution adéquate, la société se lance
courant 2001 dans une série de tests. Au programme des
produits passés aux cribles, figure les EAI ou les ETL
d'Atca
(Atca), d'Hummingbird
(Genio), de Sunopsis (Sunopsis),
de Mediapps
(Net.EAI) et de CrossDataBase Technology (Data
Exchanger). Après avoir hésité entre l'offre de Mediapps
et celle de CrossDataBase, elle opte finalement pour la
seconde. "Concrètement aux autres outils, toutes deux
proposaient d'excellentes fonctions de télécollecte sur
IP. Pour nous, il s'agissait d'une condition nécessaire
à notre projet - en vue notamment de récupérer des données
délivrées par les applications de nos réparateurs", pointe
t-on notamment chez Mitsubishi Electric Telecom. Pourquoi
avoir finalement choisi CrossDataBase ? "Pour des raisons
de coûts, mais aussi et surtout parce que cette société
affiche de nombreuses initiatives dans le domaine de l'informatique
nomade", ajoute Michel Brillout.
Une
solutions développée à 100% en interne
Reposant sur une base de données Oracle,
la plate-forme déployée autour de Data Exchanger est associée
à la solution d'analyse décisionnelle du français Business
Objects. Quant au processus transactionnel permettant
au constructeur de collecter les données de réparation
de ses téléphones, il fait intervenir des moteurs installés
au sein des systèmes d'information de chaque partenaire
impliqué. De l'acquisition des licences en passant par
les prestations de formation et d'intégration, l'enveloppe
totale déboursée par Mitsubishi Electric Telecom dans
le cadre ce projet s'élève à environ 76 000 euros.
Pour l'heure, cette plate-forme - qui a été mise en production
début 2002 - assure un suivi quotidien des activités de
réparation. Une opération qui, auparavant, pouvait demander
jusqu'à deux mois. Au total, le gain du dispositif serait
double : il constituerait un nouveau moyen de contrôle
de gestion des partenaires réparateur tout en offrant
une meilleure visibilité sur les défauts des téléphones.
|
|
|
|
|
|