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Cas
utilisateurs |
Comment
BNP Paribas tire parti d'un intranet pour faciliter sa
fusion |
Le projet de la banque s'inscrit dans le rapprochement de deux de ses entités positionnées sur le segment du crédit aux professionnels. (Jeudi 18 juillet 2002) |
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Dans le cadre de projets de
fusion de grande ampleur, le décloisonnement des cultures
d'entreprise est souvent une nécessité.
Véritable casse tête, cette démarche doit être
menée le plus rapidement possible...en vue de minimiser
les impacts de l'opération sur les résultats
du nouveau groupe. Une problématique à laquelle ont fait
face Paribas UFB Locabail (Paribas) et BNP Lease (BNP) :
des entités du groupe BNP Paribas toutes deux positionnées
sur le segment du financement des investissements d'entreprise.
Afin d'accompagner le rapprochement des deux cultures,
la nouvelle structure (BNP
Paribas Lease Group) a notamment choisi de mettre
au point un nouvel intranet.
Vers le déploiement d'un
outil commun
A l'origine, la solution retenue par BNP Lease
s'adosse à diverses bases de données Lotus
Notes (IBM).
Quant
à l'intranet de Paribas UFB Locabail, il est constitué
d'une série de sites départementaux conçus
à l'aide de l'éditeur Front Page (Microsoft),
et hébergés sur un serveur d'applications
mutualisé. "L'objectif de départ consistait
à prendre le meilleure des deux mondes et d'y ajouter
des briques métier permettant à chaque direction
de pouvoir publier leur document de manière autonome",
détaille François-Régis Martin, responsable de
la cellule Projet Internet et Nouvelles technologies de
BNP Paribas Lease Group.
En amont de tout choix technologique, BNP Paribas Lease
Group commence par cerner trois alternatives : les
moteurs de publication clef en main (pour un montant estimé
à 75 000 à 125 000 euros), les outils
personnalisables nécessitant de gros investissements
en développement (de 30 000 à 45 000
euros), et le couplage de briques fonctionnelles à
une interface client élaborée grâce
un éditeur HTML (de 20 000 à 30 000
euros).
Instranet : une solution peu
onéreuse
"La première solution était
proche de nos besoins. Cependant nous la considérions
comme trop coûteuse, commente François-Régis Martin.
Or, Instranet
nous a fait une proposition qui la mettait à notre
portée [pour moins de 75 000 euros, licences et
services compris]". Qu'en est-il de la maîtrise
d'oeuvre du projet ? Elle est finalement prise en
charge par FI System. Raisons invoquées par BNP
Paribas Lease Group : "il
s'agit d'un prestataire historique de Paribas
UFB Locabail qui a l'habitude de travailler avec Instranet."
Tournant sous un serveur unique,
la plate-forme mise au point pour la filiale de BNP Paribas
s'adosse au serveur d'applications WebSphere (IBM) pour
exécuter le produit d'Instranet et le coupler à
une base de données Oracle. Pour l'heure, la solution
est limitée à 3 départements. Un
périmètre qui à l'automne devrait
s'élargir pour conduire à une publication
entièrement décentralisée. Principales
problématiques de déploiement à pointer :
un besoin d'harmoniser les postes de travail, en termes
de navigateurs notamment, mais également d'élaborer
diverses opérations de communication en vue de
faire connaître l'outil.
Les
utilisateurs demandent de nouvelles fonctions
"Nous
ne voulions pas d'un dispositif qui nous rende ensuite
tributaire d'un prestataire de services, précise
t-on chez BNP Paribas Lease Group. D'où le choix
d'un produit évolutif dont les améliorations
puissent être prises en charge par des développeurs
internes". Lancé entre avril et juin 2002,
l'intranet rencontre
très vite un engouement important. Migration des
bases de données, fonctions de gestion des ressources
humaines, etc. Les demandes de nouvelles fonctions ne
tardent pas de fuser. Parmi les évolutions au programme,
la société financière prévoit
de connecter l'application à un annuaire Ldap centralisé.
Ainsi que la mise en production d'un mécanisme
de recherche permettant de retrouver des salariés
en fonction de leur domaine de spécialisation.
"Au total, cette solution nous a permis de numériser
un certain nombre de documents jusqu'alors manipulés
au format papier (publications commerciales, etc.). Elle
représente aussi un moyen d'accélérer
les tâches de recherche et d'exécution des
procédures - ce qui se révèle plus
difficile à mesurer", explique pour finir
François-Régis Martin.
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