|
|
|
|
Acteurs |
OMA
deviendra t-il le W3C de la mobilité ? |
Quelques mois après son lancement, l'Open Mobile Alliance annonce la mise en uvre de huit projets de standardisation
touchant aussi bien à l'interface client, à la synchronisation et à la gestion des droits d'auteurs. (Jeudi 21 novembre 2002) |
|
En
savoir plus
|
|
Le
site
|
OMA |
Fondé en juin dernier
par le trio Sun, Oracle et Nokia en vue de coordonner
les travaux de standardisation autour des technologies
mobiles (voir
l'article), l'Open Mobile Alliance (OMA) a été
rejoint depuis par près de 300 sociétés
des secteurs de la télécommunication (opérateurs
et constructeurs) et de l'informatique... dont IBM et
Microsoft.
Ce ralliement qui dépasse les guerres de chapelles
entre fournisseurs de solutions donne à cette initiative
un certain crédit. Une caution qui est encore renforcée
par l'origine du projet : rappelons que l'OAM est
né du rapprochement de plusieurs groupement (SyncML
Forum, Location Interoperability Forum, MMS Interoperability
Group et Wireless Village Initiative notamment).
Couvrir
tous les besoins de standardisation nomade
L'objectif central
d'OMA vise à faciliter le déploiement d'applications
destinées au monde de la mobilité, quels
ques soient les serveurs et les types d'appareils portables
utilisés (téléphones, assistants
personnels, etc.). De la synchronisation (serveurs/terminaux)
aux données d'affichage (écran multimédia
ou non) en passant par la gestion des droits numériques
(DRM), le téléchargement ou encore la définition
de profils-clients (utilisateur et machine), les chantiers
annoncés par le consortium sont nombreux.
L'OMA
a t-il des chances d'imposer ses standards aux grands
acteurs du segment nomade ? Certains observateurs reconnaissent
que l'opposition entre Nokia et Microsoft sur le terrain
des plates-formes mobiles pourrait constituer un obstacle
réel au projet (dixit InfoWorld). Le premier avançant
un système propriétaire, et le second un environnement
à base de XML et de Web Services.
Un plan
en trois étapes
En
savoir plus
|
|
Le
site
|
OMA |
Pour l'heure, le consortium
a défini une méthodologie de travail. Elle
se déclinera en trois étapes. En amont,
les groupes de projets publieront une première
version (1.0) des spécifications dont ils ont la
charge. A cette première étape devrait succéder
une phase de tests. En fonction des résultats constatés,
les langages seront modifiés... avant d'être
diffusés pour finir en version finale.
L'ensemble du processus pourrait demander plusieurs mois,
voire plusieurs années.
|
|
|
|
|
|