Infrastructure/Chantiers
La FNAIM achète des PC sans disque dur
Client léger, Network PC... Ces ordinateurs minimaux tirent toute leur puissance d'un gros serveur central. La FNAIM en a acheté 50 pour remplacer ses PC, avec des économies considérables à la clé. Retour sur le projet. (Lundi 2 décembre 2002)
     
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L'heure du changement avait sonné à la FNAIM : "l'informatique prenait de plus en plus d'importance, de nouvelles applications naissaient régulièrement, et nos PII 350 peinaient à les faire tourner correctement" - explique Fabrice Lefebvre, DT et DSI. Le signe d'un banal renouvellement du parc informatique ? Pas tout à fait.

Le syndicat des agents immobiliers - garant du label de qualité qui orne de nombreuses agences - a voulu explorer une autre voie : celle du client léger - ou Network PC. De quoi s'agit-il ? D'un PC sans disque dur, avec peu de mémoire vive, un processeur très lent, mais qui en donne presque autant qu'un PC classique. Son secret : il ne gère que l'affichage et délègue tous les calculs à un gros serveur distant.

Economies substantielles ?

L'intérêt d'une telle solution ? Son coût total d'acquisition (TCO) que la FNAIM a calculé avec précision avant de se décider. Pourtant, à première vue, la facture paraît un peu plus salée : "les terminaux ont coûté 350 € sans l'écran, et le serveur central 30 000 € pour 50 postes - précise Alain Paranello - DG de DIS informatique, qui a assuré la migration. Nous n'avons pas eu à redimentionner le réseau de la FNAIM, qui était déjà assez solide". Un coût à comparer à celui d'une solution traditionnelle : 10 000 € pour le serveur d'échange de fichiers, et environ 600 euros par PC.

La balance penchait donc légèrement en faveur du PC. Mais n'oublions pas que l'implémentation, l'administration et la maintenance d'un parc de clients légers est nettement plus avantageuse : "la facture de l'implémentation frisait les 15 000 euros si nous choisissions une solution PC. Le choix de clients légers l'a ramenée à 6 000 €". De quoi faire pencher l'aiguille du côté du client léger.

Quid de la maintenance, et des frais d'administration ? "C'est sans doute là que la FNAIM a économisé le plus - remarque Fabrice Lefebvre. J'avais un administrateur à temps plein sur mon parc informatique. Aujourd'hui, il passe moitié moins de temps sur cette tâche, et il est disponible pour d'autres types d'interventions. Quant à mes développeurs, je n'ai plus à les mobiliser de temps à autres sur les problèmes du parc informatique. Au total, nous avons économisé l'équivalent du salaire d'un ingénieur".

Vertus et défauts
La raison ? "Les clients légers sont très stables, et si d'aventure ils plantent, il suffit de les redémarrer puisqu'il n'y a rien d'installé dessus. Toute l'administration est déportée vers le serveur. Lorsqu'on installe un logiciel, on ne l'installe qu'une fois. Lorsque l'on gère la sécurité, ou les identifiants, on les gère depuis le serveur". Un serveur stable semble-t-il puisqu'il affiche 100 % de disponibilité depuis sa mise en service il y a quelques mois.

Mais le client léger n'a pas que des vertus : il ne fait pas le bonheur des utilisateurs, qui ne peuvent pas y installer de nouveau logiciel. Mais comme le souligne Fabrice Lefebvre, "il s'agit là d'un outil de travail. Nous installons les logiciels qui sont nécessaires au travail de chacun. Certains utilisateurs se sont plaints au début, mais la plupart ont vécu la transition sans douleur".

Autre problème : les temps de réponse, qui peuvent se dégrader lorsque plusieurs personnes lancent des calculs lourds au même moment. "Il est vrai que le service subit parfois des ralentissements, mais rien qui ne grève le travail des salariés de la FNAIM".

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Quelques mois après la transition, l'opération est une belle réussite. Fabrice Lefebvre conseille-t-il pour autant à tous ses confrères de faire migrer leurs parcs de PC vers des clients légers ? "Oui, assurément, mais à la condition expresse que leur parc informatique soit suffisamment homogène. Si chaque service utilise des applications spécifiques, et que chaque salarié a besoin d'un peu de souplesse sur son poste, le serveur devient trop complexe à administrer. Chez nous, deux services ont gardé leurs PC : la communication - qui se sert de QuarkXpress - et l'informatique - qui utilise des logiciels de programmation spécifiques". Un exemple à méditer.

> Client Wyse et serveur IBM.
Pour le client léger, DIS informatique a sélectionné le Wyse 1200, un modèle d'entrée de gamme - suffisant car toutes les applications de la FNAIM tournent sous Windows 2000, un OS que le Wyse 1200 supporte en natif. Ce client léger est capable de démarrer en cinq secondes. Du côté du serveur, c'est un bi-processeur IBM X360 équipé de 3 Go de RAM qui a été retenu, notamment pour sa bonne stabilité. Le protocole de communication entre les clients et le serveur est l'ICA de Citrix.
[Nicolas Six, JDNet]
 
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