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L'heure du changement avait
sonné à la FNAIM : "l'informatique
prenait de plus en plus d'importance, de nouvelles applications
naissaient régulièrement, et nos PII 350
peinaient à les faire tourner correctement" -
explique Fabrice Lefebvre, DT et DSI. Le signe d'un banal
renouvellement du parc informatique ? Pas tout à
fait.
Le syndicat des agents
immobiliers - garant du label de qualité
qui orne de nombreuses agences - a voulu explorer
une autre voie : celle du client léger -
ou Network PC. De quoi s'agit-il ? D'un PC sans
disque dur, avec peu de mémoire vive, un processeur
très lent, mais qui en donne presque autant qu'un
PC classique. Son secret : il ne gère que
l'affichage et délègue tous les calculs
à un gros serveur distant.
Economies
substantielles ?
L'intérêt d'une telle solution ? Son
coût total d'acquisition (TCO) que la FNAIM a
calculé avec précision avant de se décider.
Pourtant, à première vue,
la facture paraît un peu plus salée :
"les
terminaux ont coûté 350 € sans
l'écran, et le serveur central 30 000 €
pour 50 postes - précise Alain Paranello -
DG de DIS informatique, qui a assuré la migration.
Nous n'avons pas eu à redimentionner le réseau
de la FNAIM, qui était déjà assez
solide". Un coût à comparer à
celui d'une solution traditionnelle : 10 000
€ pour le serveur d'échange de fichiers,
et environ 600 euros par PC.
La balance penchait donc
légèrement en faveur du PC. Mais n'oublions
pas que l'implémentation, l'administration et
la maintenance d'un parc de clients légers est
nettement plus avantageuse : "la facture de
l'implémentation frisait les 15 000 euros
si nous choisissions une solution PC. Le choix de clients
légers l'a ramenée à 6 000 €".
De quoi faire pencher l'aiguille du côté
du client léger.
Quid de la maintenance,
et des frais d'administration ? "C'est sans
doute là que la FNAIM a économisé
le plus - remarque Fabrice Lefebvre. J'avais un
administrateur à temps plein sur mon parc informatique.
Aujourd'hui, il passe moitié moins de temps sur
cette tâche, et il est disponible pour d'autres
types d'interventions. Quant à mes développeurs,
je n'ai plus à les mobiliser de temps à
autres sur les problèmes du parc informatique.
Au total, nous avons économisé l'équivalent
du salaire d'un ingénieur".
Vertus
et défauts
La raison ? "Les clients légers sont
très stables, et si d'aventure ils plantent,
il suffit de les redémarrer puisqu'il n'y a rien
d'installé dessus. Toute l'administration est
déportée vers le serveur. Lorsqu'on installe
un logiciel, on ne l'installe qu'une fois. Lorsque l'on
gère la sécurité, ou les identifiants,
on les gère depuis le serveur". Un serveur
stable semble-t-il puisqu'il affiche 100 % de disponibilité
depuis sa mise en service il y a quelques mois.
Mais le client léger
n'a pas que des vertus : il ne fait pas le bonheur
des utilisateurs, qui ne peuvent pas y installer de
nouveau logiciel. Mais comme le souligne Fabrice Lefebvre,
"il s'agit là d'un outil de travail. Nous
installons les logiciels qui sont nécessaires
au travail de chacun. Certains utilisateurs se sont
plaints au début, mais la plupart ont vécu
la transition sans douleur".
Autre problème :
les temps de réponse, qui peuvent se dégrader
lorsque plusieurs personnes lancent des calculs lourds
au même moment. "Il est vrai que le service
subit parfois des ralentissements, mais rien qui ne
grève le travail des salariés de la FNAIM".
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Quelques mois après
la transition, l'opération est une belle réussite.
Fabrice Lefebvre conseille-t-il pour autant à
tous ses confrères de faire migrer leurs parcs
de PC vers des clients légers ? "Oui,
assurément, mais à la condition expresse
que leur parc informatique soit suffisamment homogène.
Si chaque service utilise des applications spécifiques,
et que chaque salarié a besoin d'un peu de souplesse
sur son poste, le serveur devient trop complexe à
administrer. Chez nous, deux services ont gardé
leurs PC : la communication - qui se sert
de QuarkXpress - et l'informatique - qui utilise
des logiciels de programmation spécifiques".
Un exemple à méditer.
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Client Wyse et serveur IBM. |
Pour
le client léger, DIS informatique a sélectionné
le Wyse 1200, un modèle d'entrée de
gamme - suffisant car toutes les applications
de la FNAIM tournent sous Windows 2000, un OS que
le Wyse 1200 supporte en natif. Ce client léger
est capable de démarrer en cinq secondes.
Du côté du serveur, c'est un bi-processeur
IBM X360 équipé de 3 Go de RAM
qui a été retenu, notamment pour sa
bonne stabilité. Le protocole de communication
entre les clients et le serveur est l'ICA de Citrix. |
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