Intranet/Extranet
PSA exploite le moteur de Convera pour ses recherches transversales
Le constructeur français a opté pour RetrievalWare pour délivrer un service de recherche couvrant ses 150 projets Intranet départementaux. (Jeudi 12 décembre 2002)
     
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150 projets départementaux... Qu'ils soient orientés communication ou à vocation métier et documentaire, c'est le nombre de sites que compte l'intranet de PSA Peugeot Citroën en 1999... Avec à la clef des systèmes de recherche très divers selon les serveurs Web sous-jacents.

"Certains utilisent effectivement des outils locaux, tels que les modules fournis avec Domino (IBM) ou IPlanet (Sun)", reconnaît Patrice Juery, en charge de l'expertise concernant les moteurs de recherche et les solutions de portails au sein du centre de compétences Internet de la DSI du fameux constructeur automobile.

Retrievalware est retenu pour sa souplesse
Face à cet état des lieux, PSA Peugeot Citroën se lance d'emblée dans la mise au point d'un prototype de moteur transversal. Au centre de cette initiative la société place un double objectif : faciliter l'accès à ses ressources documentaires d'une part, jeter les bases d'une plate-forme capable de mutualiser les services de recherche de ses Intranets d'autre part.

"Ce premier prototype nous a permis de valider le projet tout précisant les besoins des utilisateurs", poursuit-t-on chez PSA Peugeot Citroën. Fort d'un premier cahier des charges, la direction des systèmes d'information de la firme commence par passer au crible différentes solutions possibles. Cette étude passe notamment par une série d'entretiens avec divers éditeurs - Verity, Altavista et Lotus (IBM) notamment. Elle aboutit au choix de Convera et de son application de recherche Retrievalware : un produit notamment sélectionné pour son caractère modulaire et ses capacités d'adaptation fonctionnelle - via un kit de développement notamment.

Un pilote en vue de définir les modes de recherche
Qu'en est-il de la démarche appliquée pour définir les fonctions à activer ? En amont, Retrievalware fait d'abord l'objet d'une implémentation pilote pendant quelques semaines. "Elle a mis en valeur certaines difficultés à appréhender la recherche sémantique, c'est-à-dire la recherche par concepts étendue à la synonymie, commente Patrice Juery. Ce mode qui, en réponse à une requête données (automobile par exemple), fait remonter des réponses incluant des mots approchant (tels que autocar ou voiture) a désorienté nos bêta-testeurs. La plupart d'entre-eux préféraient le booléen."

Suite à ce constat, deux options de recherche sont définies : un mode "simple" permettant de réaliser une recherche booléenne ou par mots clés sur un index plein texte, et un mode "avancé" doté de fonctions sémantiques - et scannant également certaines meta-données.

Une ferme d'index assure la monter en charge
Prenant en charge la phase d'intégration du projet, la DSI de PSA Peugeot Citroën décide de découper la base du moteur en une dizaine d'index. Une ferme qui est dessinée pour "améliorer les performances générales de la solution, et faciliter les mises à jour ainsi que les opérations de restauration en cas de crache." Elle opte pour un système Unix installé sur une machine quadri-processeurs de 8 Giga de mémoire vive et 720 Giga de mémoire morte. "En vue de garantir la haute disponibilité de l'ensemble, nous pourrons répartir l'applicatif sur deux machines en cas de besoins", note Patrice Juery.

Lancée en novembre 2000, l'implémentation PSA Peugeot Citroën de Retrievalware est notamment accessible depuis le portail de l'intranet du groupe. Couvrant initialement une quarantaine de sites, son périmètre s'élargit au fil des mois à d'autres départements. "Le traitement se limite aujourd'hui aux documents accessibles librement (Web, PDF, Word, Excel et Power Point), précise le responsable. Nous évaluons la possibilité de l'étendre aux ressources en accès restreint, via un mécanismes d'authentification LDAP par exemple."

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Dans sa prochaine version (8.0), qui est attendue pour le premier semestre 2003, Retrievalware devrait être enrichi de dispositifs de catégorisation, et s'ouvrir aux Web Services. Un couple de fonctions dont le groupe français étudie d'ores et déjà les applications possibles. "La technologie des Web Services serait un moyen de délivrer à chaque site un service de recherche personnalisable de bout en bout s'appuyant sur un moteur unique, celui de Retrievalware", indique pour finir Patrice Juery.

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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