Management
Dématérialisation : messie attendu pour le commerce international
Une étude de BearingPoint montre la lente mise en place des processus de dématérialisation dans l'entreprise, notamment dans ses échanges avec les banques. (Jeudi 16 janvier 2003)
     
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BearingPoint.com
Une étude de BearingPoint se focalise sur les effets de la dématérialisation des documents commerciaux internationaux dans la relation banque - entreprise. Elle montre que, pour les banques, les chantiers actuels concernent les interfaces clients alors qu'en entreprise, ce sont la collecte des documents et leur archivage qui constituent les principales zones de rupture.

Premier instrument de sécurisation du commerce international, le crédit documentaire couvre des volumes commerciaux quatre fois supérieurs à ceux de 1994. Avec la remise documentaire ou la lettre de crédit stand by (SBLC), ces outils génèrent un flot "papier" gigantesque.

Le premier constat est que l'entreprise cherche en priorité à palier l'extrême décentralisation de son organisation de trade management. Confrontée à une multitude d'entités et d'acteurs (filiales, usines, services administratifs, entrepôts), elle peine à homogénéiser ses processus de gestion des flux documentaires et à dégager des gains de productivité.

Banques : une longueur d'avance dans les processus
L'étude constate en revanche une plus grande homogénéité des procédures au sein des grands réseaux d'établissements bancaires. Une situation en grande partie due aux efforts de standardisation opérés par la norme SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) - qui définit le format et le contenu des documents bancaires - et par les "eRUU" (Règles et Usances Uniformes pour le crédit documentaire Electronique).

Les banques peuvent donc se concentrer sur des niveaux plus élevés d'améliorations tels que la centralisation de leurs back offices pour une même zone géographique ou l'externalisation de la gestion de leurs documents dématérialisés.

Une externationalisation encore insuffisamment envisagée par les entreprises. Des concepts tels que le "financial supply chain", reposant sur des plate-forme ASP de gestion de workflow, sont loin de faire l'unanimité tant la collecte des documents reste problématique au niveau corporate. Une approche qui permettrait pourtant d'accélérer la dématérialisation administrative et d'établir des passerelles avec des tiers.

Les interfaces : peut mieux faire
Ce sont justement ces passerelles, ces interfaces, qui font l'objet de toutes les attentions. Les banques y voient un gisement de productivité inestimable, tant leur mise en place en amont du processus faciliterait les demandes d'ouverture de dossier, le suivi des confirmations ainsi que, bien entendu, le transfert des documents commerciaux, leur saisie et leur archivage.

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Pour les interfaces, côté entreprises, de véritables "no man's land" subsistent. Ce n'est pas tant la transmission des documents aux partenaires bancaires qui pose problème, mais plutôt leur redistribution en interne. Un va et vient incessant de validations, notifications, avis et autres amendements s'opère en effet tout au long de la vie d'un dossier de financement, ce qui multiplie les interventions manuelles, les doubles saisies et les risques de pertes.

D'autres partenaires, tels que les douanes, Chambres de Commerce, transporteurs ou transitaires, sont eux aussi bien entendu concernés au premier plan. L'étude montre que la mise en place de ces interfaces se heurte côté entreprise à la non-compatibilité des solutions présentes dans les établissements et aux difficultés d'intégration.

[Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions]
 
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