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Dans le petit monde du décisionnel,
c'est une mini-révolution qui vient de s'opérer
avec les très récentes annonces de SAP.
Le leader mondial des ERP vient effet de lancer une nouvelle
architecture de services d'entreprise, ESA, ainsi qu'une
nouvelle plate-forme d'applications et d'intégration,
Netweaver.
Pour apprécier et comprendre ces deux nouveautés,
il faut tout d'abord se placer sur
un plan conceptuel. Avec ESA (Enterprise Services Architecture),
SAP opére un changement technologique profond.
Auparavant, SAP intégrait ses propres applications, et
restait limité à ce périmètre. Aujourd'hui, il s'attaque
à l'intégration d'applications hétérogènes. En clair,
SAP adopte désormais un modèle où
application et intégration sont dissociées.
Objectif
compatibilité et interopérabilité
"C'est un tournant aussi important que le lancement
du client-serveur et des architectures 3 tiers il y a
10 ans", déclare Jean-Michel Franco, responsable
marketing solutions de SAP. " Dans un environnement
où les entreprises fusionnent, se filialisent,
externalisent ou se réorganisent, les centres de gravité
de leurs systèmes d'information deviennent variables.
ESA est la réponse technologique à cette nouvelle donne
économique".
ESA s'appuie sur l'infrastructure SAP Netweaver. Pour
appréhender NetWeaver, il faut en revanche se positionner
sur un plan plus pragmatique. Plate-forme d'intégration
et d'applications, NetWeaver regroupe un serveur d'applications
et des composants d'intégration centrés sur les
utilisateurs, les bases de données et les processus.
En un mot, NetWeaver permet à toutes les applications
SAP de fonctionner sur le même socle technologique.
Il est important de préciser que la volonté
de SAP n'est pas de rentrer en concurrence avec les acteurs
majeurs du monde de l'architecture et du développement
spécifique. "NetWeaver est à ce titre entièrement
compatible avec Websphere d'IBM et .Net de Microsoft",
précise Jean-Michel Franco.
Une logique de suite technologique
"Nous sommes dans une logique de suite technologique,
permettant aux entreprises de cumuler un serveur d'application
web, les environnements de développement associés, un
EAI, un portail et un système décisionnel. Notre composant
MDM (Master Data Management), permet par ailleurs d'installer,
en environnement hétérogène, un système de gestion des
master data, pour maîtriser les disparités de codifications
des référentiels tels que client, produit ou fournisseur",
ajoute-t-il.
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Ce socle est au service
des applications de gestion existantes : il permet tout
d'abord de rendre conformes les applications SAP à
des standards tels que ceux des Web Services et par
ailleurs de proposer de nouvelles applications inter-fonctionnelles
appelées "xApps" (prononcer "cross
app's"). Leur caractéristique est de proposer de
nouveaux processus tout en s'appuyant sur les systèmes
existants dans l'entreprise. "Plutôt que de remettre
en cause les systèmes d'information existants, qu'ils
soient d'origine SAP ou non, notre ambition est en fin
de compte de permettre d'en démultiplier la valeur ajoutée."
conclut Jean-Marc Franco.
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