Management
e-Administration centrale : l'émergence des projets destinés aux agents de l'Etat
Une étude met en avant les catalyseurs des projets d'e-administration en France et montre que les agents de l'Etat en sont les premiers bénéficiaires. (Mardi 4 mars 2003)
     
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Une étude du cabinet Markess International met en exergue les principaux catalyseurs des projets d'e-administration en France, en étudiant les destinataires des applications mises en oeuvre, majoritairement les agents de l'Etat eux-mêmes, et table sur des dépenses IT comprises entre 5,5 et 6 milliards d'euros en France en 2003.

Les principales raisons qui poussent l'administration centrale française à se moderniser et à se transformer via les nouvelles technologies sont tout d'abord d'ordre budgétaire : coûts croissants liés au traitement du papier, ressources et budgets limités.

Elles sont ensuite d'ordre organisationnel avec la mise en place progressive d'une administration de services et la recherche d'une plus grande performance, les projets étudiés se rapprochant de près de ce qui peut se faire dans le privé.

L'émergence des projets destinés aux agents de l'Etat
Même si les premières applications à base de NTIC ciblaient prioritairement les "citoyens" (particuliers, entreprises ou associations), Markess International montre que les agents et gestionnaires de l'Etat en sont aujourd'hui les principaux bénéficiaires (57 %, sur un échantillon de 300 projets analysés). Les projets concernés sont par exemple Agora, dans le domaine de la sécurité intérieure, ou Rehucit, pour ce qui est de l'équipement et les transports.

A hauteur de 37 %, les applications étudiées touchent les citoyens et les entreprises. Les projets concernés sont par exemple la carte d'identité ou le cartable électroniques, le projet Impact Emploi ou encore la Déclaration d'Entreprise par Internet (DEI). Enfin, seuls 6 % des projets sont inter-administrations.

Des budgets en hausse mais relativement peu tournés vers la nouveauté
Les dépenses IT de l'administration centrale française devraient, selon le cabinet, atteindre en 2003 un budget compris entre 5,5 et 6 milliards d'euro, soit 2% du budget de l'Etat et 8% de la dépense IT prévisionnelle totale de l'Hexagone, en progression de 4 à 5 % par rapport à 2002.

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Markess International estime par ailleurs que 30 à 35 % de ces budgets IT correspondent à des projets prioritaires de système d'information dont une grande partie repose sur les NTIC, et que 15 à 20 % d'entre eux concernent des nouveaux projets ou des projets de modernisation. La majorité des projets - 45 à 55 % - est consacrée aux activités générales (logistique, téléphonie) et à la maintenance de l'existant.
[Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions]
 
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