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Suite à un appel d'offres
lancé en 1998, l'Assistance publique et les Hôpitaux
de Paris (AP-HP) se sont dotés d'outils de cartographie
édités par Méga, dans le cadre d'un
projet de refonte de leur système d'information.
Baptisé "Eiffel", le projet concerne
le siège et l'ensemble du réseau des 41
groupes hospitaliers situés sur Paris et sa première
couronne. Une cartographie d'abord applicative mais qui
s'est ensuite étendue au niveau fonctionnel et
qui a servi d'outil de communication interne.
Etat
des lieux de l'existant et économies d'échelle
"Nous nous sommes concentrés
dans un premier temps sur le patrimoine logiciel de la
DSI, au siège et nous sommes ensuite intéressés
aux établissements. Au siège, 110 applications
ont été recensées, des applications
"piliers" du système d'information. Avec
celles des établissements, plus périphériques,
ce ne sont pas moins de 350 applications qui ont été
répertoriées au total", précise
Eric Huet, responsable du pôle qualité de
l'AP-HP.
Premiers constats : la redondance de certaines applications
et l'assurance que certains besoins peuvent être
traités grâce à l'existant. D'où
des économies d'échelle et de développement.
Autre tendance qui s'est confirmée : la diffusion
d'applications dans les établissements sans que
le siège soit forcément tenu au courant.
Après
l'applicatif, le fonctionnel et le management du SI
Une fois la cartographie
réalisée, la direction informatique s'est
attelée à étudier les applications
au niveau fonctionnel. "Un découpage par grandes
fonctionnalités de l'entreprise a été effectué.
On a pu vérifier à quelles fonctions les applications
répondaient et voir ce qui n'était pas couvert.
La carte fonctionnelle donnait de l'information concrète
mais ce qui était vraiment intéressant,
c'était de voir comment les logiciels s'organisaient
par rapport aux processus", ajoute Eric Huet.
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Une carte métier est
donc apparue, d'abord fondée sur un découpage élémentaire,
en petites briques puis, par affinage, agglomération ou
assemblage successifs, une vue très orientée "clients"
a émergé. "La direction générale
nous a alors demandé d'aller plus loin car, en
parallèle, on préparait le renouvellement
du système d'information et on s'engageait sur
la voie des processus économiques et financiers."
L'Intranet
comme outil de communication
Mais un des enjeux
principaux de ce projet était aussi de communiquer.
"Dès que nous avons réalisé la cartographie
applicative de la DSI, nous l'avons diffusée sur
l'Intranet. Dans cette démarche de diffusion de
masse et d'apport de la connaissance, chacun a pu voir
concrètement ce que cela représentait. Notre
cible de communication était composée des
chefs de services du siège, de la population informatique,
des directeurs adjoints et des responsables qualité. De
grands schémas de cartographie ont alors commencé
à fleurir un peu partout, preuve que nous avions
atteint notre objectif et que notre public avait pris
conscience de la complexité du SI et du rôle
actif qu'il pouvait y jouer", termine Eric Huet.
Contrairement à ce qui peut se pratiquer habituellement,
cette démarche de cartographie n'a pas été
accompagnée d'une "urbanisation" du système
d'information, l'objectif ayant véritablement été
de réaliser un inventaire patrimonial, de diffuser
l'information et d'en tirer des résultats concrets.
Une cellule d'architecture fonctionnelle est néanmoins
en cours de création, elle aura pour mission de
mettre en place et suivre le re-engineering progressif
de certains processus.
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