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Questions-réponses |
Le
Web-to-host |
Comment accéder aux systèmes centraux depuis un navigateur et donc par le biais d'une interface Web ? Une problématique délimitée par le champ du Web-to-host... Du moins pour l'instant, car les Web Services pointent à l'horizon. (Mercredi 19 mars 2003) |
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> Quel
est l'objectif des solutions de Web-to-host ?
Ces outils ouvrent des passerelles
entre applications trois-niveaux (three-tier) et systèmes
centraux d'entreprise. Deux types de solutions qui s'appuient
sur des technologies pour le moins différentes.
Pour preuve : les secondes se composent généralement
de programmes d'ancienne génération (principalement
en langages Cobol et Fortran) dont les contenus sont le
plus souvent stockés au sein de bases hiérarchiques,
le tout accessible par le biais de postes de travail propriétaires.
Les premières, qui ont pris leur essor suite à
l'émergence du client/serveur puis du Web inaugurent
la structuration des applications en couches (interface
client/logique applicative/accès aux données)
et l'exploitation d'un modèle relationnel de structuration
des données.
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Comment fonctionne cette technologie ?
Les
dispositifs de Web-to-host mis au point à l'origine
se connectent aux grands systèmes en passant par
les écrans verts de ces derniers. Comment découpent-ils
le processus en question ? A la manière de
simples utilisateurs, ils commencent par renseigner les
champs de saisie des interfaces en question en fonction
des requêtes Web qui leur sont adressées.
Ils analysent ensuite les chaînes de caractères
constituant la réponse, avant de les traduire au
format HTML (ou XML).
Bref, ces middleware d'intégration sont
comparables à des "passe-plats" liant
deux univers technologiques.
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Quelles sont ses grands domaines d'application ?
On compte principalement trois
catégories de projets de Web-to-host : la
publication dans des formats Web de documents en provenance
d'un système central d'abord, l'invocation de bases
de données hiérarchiques ensuite, l'ouverture
depuis un serveur d'applications de connexions interactives
avec des logiciels sous mainframe enfin.
Confrontée à cette triple problématique, la méthode
du Web-to-host a donné naissance à plusieurs sortes d'outils,
dont le plus populaire est sans doute le "traducteur"
d'applications en mode Web (nouvelle interface, alternative
à "l'écran vert"). Mentionons
également les émulateurs (d'écrans verts) pour
postes PC - le plus souvent basés sur des machines virtuelles
Java, et enfin l'utilisation du Web-to-host comme moyen
d'intégration inter-applicative (des applications Web
sont construites à partir de diverses applications
existantes sur systèmes centraux).
> XML
et les Web Services n'annoncent-ils pas la fin du Web-to-host ?
A première vue, XML
et les Web Services fournissent effectivement une technologie
d'intégration non-intrusive qui pourrait offrir
une alternative plus qu'intéressante aux mécanismes
de Web-to-host (décrits ci-dessus). Mais encore
faudrait-il que les systèmes actuellement en production
soient mis à jour en ce sens. Ce qui est loin d'être
le cas chez la plupart des utilisateurs - qui, rappelons
le, se recrutent notamment dans les secteurs bancaire
et industriel.
Une fois cette étape
réalisée, parions que le Web-to-host tel
que nous le connaissons n'aura plus lieu d'être.
L'implémentation des services Web par les environnements
centraux nécessite en effet la mise en oeuvre d'un
serveur d'applications, une fonction que propose depuis
2001 le système d'exploitation commercialisé
par IBM sur ce terrain (zSeries)...
> Quels
sont les principaux acteurs de ce marché ?
On peut citer notamment IBM,
Attachmate, NetManage, WRQ, Seagull, Open Connect ou encore
Hummingbird.
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