En 1998, Algeco, spécialiste
français de la location de constructions modulaires
(préfabriqués, etc.), se dote d'une nouvelle
architecture de gestion de données commerciales.
Structurée autour de bases réparties sur
plusieurs sites, elle articule plus précisément les serveurs
des agences locales du groupe, tournant alors sous serveurs
AS400 (IBM), autour d'un centre de données centralisé
- basé sur des machines de même type.
Dans les mois qui suivent, le département informatique
d'Algeco rencontre des contraintes d'exploitation importantes.
"En mode batch (ou traitement par lots), la
mise en oeuvre des mécanismes d'émission
et de réception en question nécessitait
des interventions manuelles assez fastidieuses",
commente Jean-Marc Varnet, responsable informatique chez
Algeco. Partant de ce constat, la société
décide alors de compléter son dispositif
d'une brique d'intégration temps réel.
Une
technologie de synchronisation sélective
Le loueur entend
profiter de ce chantier pour prendre en compte des informations
en provenance des applications de son bureau de conception,
ce qui n'était pas le cas jusqu'alors. "Plus
largement, l'objectif était de disposer d'une
solution ouverte sur d'autres technologies qui puisse
nous permettre ensuite d'évoluer vers de nouveaux
environnements, tels qui Windows", complète
t-on chez Algeco.
Partant de ce cahier des charges, la direction des systèmes
d'information du groupe lance une procédure d'appel
d'offres : les solutions d'IBM (datapropagator)
et de Vision (Symbator) sont notamment étudiées
lors de cette étape. Mais également l'outil
de DataMirror (Transformation Server). Des offres que
le responsable d'Algeco définit toute comme des technologies
de réplication bi-directionnelle ou de synchronisation
sélective de données.
DataMirror
: une architecture jugée séduisante
Transformation
Server est finalement retenu pour le projet. Raison
invoquée : la capacité du produit
à s'adapter sans peine aux différentes
plates-formes exploitées au sein de l'architecture
d'Algeco (soit les couples AS400/DB2 et Windows/DB2).
"A la différence d'autres options étudiées,
Transformation Server ne nous oblige pas à concentrer
la gestion du trafic sur une machine unique, note également
Jean-Marc Varnet, avant d'insister : cet avantage
assure l'indépendance des flux en production,
notamment en cas de chute de l'un d'entre eux."
La principale difficulté rencontrée lors
de la phase de déploiement du produit ?
Aux dires du service technique d'Algeco, elle résidait
moins dans la prise en main de l'outil en lui même
que dans l'appropriation d'une nouvelle logique d'intégration :
la réplication dynamique des contenus. Une méthode
qui, force est de le constater, implique en effet de
nouvelles opérations, telles que les mises à
jour sélectives ou encore la journalisation des
fichiers... et par conséquent de nouvelles compétences.
Une
augmentation de la satisfaction client constatée
Suivant une
démarche graduelle (région par région), la mise en oeuvre
de Transformation Server au sein du réseau d'Algeco
s'étend pour l'heure à quelques 50 implantations. "En
rendant plus fluide les échanges de données métier (CA
consolidé par client, etc.), ce mécanisme
a contribué à améliorer la satisfaction des commerciaux
et, par rebond, celle des clients finaux", conclut Jean-Marc
Varnet.
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