Un constat simpose
aujourdhui pour les entreprises présentant
une ou plusieurs des caractéristiques suivantes
:
- une croissance rapide,
- des systèmes hétérogènes,
- un fort besoin de réactivité,
- une situation de recomposition (rachats, fusions),
- des migrations technologiques en cours ou à
venir,
- un contexte dans lequel, le SI est une composante
stratégique,
- un fort taux dévolution du SI,
- un fort taux (ou potentiel) dexternalisation.
une démarche
durbanisme est plus que souhaitable : elle est
nécessaire.
Les principes de base
de l'urbanisation
Rappelons brièvement
les composantes de cette démarche.
Une phase de description
de la contribution des systèmes informatiques
à la création de valeur de lentreprise
Un support pour la définition des évolutions
du système dinformation (SI)
Une phase de description globale de la complexité
du SI (comprendre)
Un outil daccompagnement des travaux dévolution
du SI (dialogue MOA / MOE)
Un outil daccompagnement des travaux de
maintenance.
Lurbanisation
a pour vocation de garantir la cohérence et lalignement
des systèmes dinformation (SI) avec la
stratégie de lentreprise.
Lurbanisation cest
également :
une synchronisation
de démarches existantes
un soutien aux projets existants
la construction dun référentiel
dentreprise.
Nous voudrions attirer
lattention sur un enjeu stratégique majeur
:
Urbaniser les systèmes
dinformation et dinformatique est une démarche
intéressante et enrichissante (intellectuellement
et économiquement), mais il ne faut pas oublier
que dans le cadre de cette démarche, il serait
improductif et coûteux de pérenniser des
processus inefficients ou devenus obsolètes.
Aussi, faut-il réagir à lentropie
et optimiser les processus en conséquence.
Cela implique dintégrer
une vision plus large que la simple action durbanisme.
Il convient dès aujourdhui de tendre vers
lagilité économique.
Tendre vers l'agilité
économique
LAgilité
est définie comme "une réponse à
lélargissement et au durcissement des environnements
concurrentiels qui permet dinsuffler à
lorganisation réactivité et performance".
Dans la pratique, lAgilité
nécessite un triple effort :
- loptimisation des processus opérationnels,
- lurbanisation des systèmes dinformations,
- lurbanisation des systèmes applicatifs
élargie à plusieurs vues dentreprise
et cela de façon conjointe.
Lagilité ne
saurait être atteinte si, la notion de transversalité
dans les vues dentreprise nest pas au cur
de cet effort. Par vues dentreprise, nous entendons
des rassemblements dobjets ayant une même
finalité.
1. Vue processus
les objets de laction
2. Vue organisationnelle les objets des ressources
humaines et matérielles
3. Vue des connaissances les objets des savoirs
pré requis de la compétence.
4. Vue Fonctionnelle les objets de SI
5. Vue Applicative les objets informatiques
6. Vue technique les objets technologiques
Nota : notre propos
sur lagilité concerne les vues 1, 4 et
5 mais toutes les vues sont potentiellement concernées.
Lagilité ne
saurait exister si elle nest pas économique
Pour cela les moyens de mettre les processus
sous maîtrise et de contrôler la performance
atteinte par rapport aux objectifs assignés,
sont essentiels. Ce sont les objectifs didentification
et de mesure de la performance.
Trois niveaux de modélisation
complémentaires
Sur ces vues
dentreprise, tout au moins ceux qui auront été
retenus comme composantes de la TRANSVERSALITE, il convient
de définir avec précision les niveaux
de description et danalyse.
En effet, une conception
efficace, quels que soient la méthode ou le formalisme
utilisé, sappuie sur la complémentarité
de trois niveaux de modélisation distincts :
le niveau statique qui
fixe la structure des données,
le niveau dynamique qui définit les processus,
le niveau fonctionnel qui détaille les traitements.
La notion dadaptation, vue comme capacité
à lagilité, est la cible visée
dans la maîtrise de ces différents niveaux.
Laxe statique est
le plus stable. Par définition, cest la
structuration des métiers qui est en cause.
Laxe dynamique colle
à laspect organisationnel. Seule une réorganisation
des acteurs et des processus doit avoir un impact sur
sa définition.
Les autres changements
qui sont davantage superficiels dans la manière
de traiter les produits ou les services offerts par
exemple, se limitent à une redéfinition
des traitements à travers laxe fonctionnel.
Les acteurs de ladaptation
vont mettre en marche cette symbiose des points de vue
et alimenter la synergie damélioration
continue sur le chemin de la performance.
- Le responsable du processus
garant de lexactitude du métier
- Lurbaniste dont laction soriente
"système dinformation"
- Larchitecte qui se préoccupe du "système
informatique"
Ensemble, le responsable
métier, larchitecte et lurbaniste
disposent dune vision globale à la fois
des processus, des informations et de leurs interdépendances.
Une condition facilitant
la levée des cloisonnements classiques est la
mise en uvre de moyens « ouverts »
de communication intragroupes et intergroupes : les
outils de travail collaboratif.
|