|
|
Infrastructure/Chantiers |
Lafarge
intègre du contenu sur ses portails métier à l'aide de
Web Services |
Leader français des matériaux de construction, Lafarge a réuni deux prestataires, CVOO et Edifixio, autour de la circulation de flux d'informations en XML. Retour d'expérience. (Mardi 15 avril 2003) |
|
En 2001, Lafarge lance trois
portails Web à l'attention de quelques unes de
ses cibles de prédilection: le premier est destiné
aux artisans et entrepreneurs en construction (Batissor.com),
le deuxième aux négociants en matériaux
(Matixel.com)
et le troisième aux prescripteurs et architectes
en bâtiments (Creargos.com).
Chacun intégrant classiquement des services et informations
métier spécifiques.
Dès
l'origine, le groupe fait appel à l'offre de contenu
éditorial de l'agence Web CVOO (Everest), des "packs"
touchant aux ressources humaines, à l'informatique,
au marketing et à la gestion principalement. Des
articles et autres dossiers qu'il choisit de recevoir
initialement sous forme de pages HTML personnalisées.
"Gérée de cette façon, l'intégration
graphique n'était pas optimisée. En effet,
cette méthode nécessitait la mise en place
d'une maquette [articulée autour de cadres (ou
frame)] différente du reste des sites",
commente Olivier Penel, responsable de la mise en oeuvre
du projet chez Edifixio, société de services
en charge du développement et de l'intégration
des sites de Lafarge. Face à cette problématique,
Lafarge sollicite CVOO pour migrer le système vers
XML.
Infrastructure
mettant en jeu les solutions Broadvision & BEA
Pour répondre
à cet enjeu, le prestataire Web décide de
compléter son environnement d'une infrastructure
de Web Services. "Grâce à cette solution,
la mise à disposition des informations s'effectue
désormais en temps réel", souligne
Stéphane Caillot, directeur technique de CVOO.
Le
cheminement du processus ? Lors d'une demande utilisateur,
la plate-forme de Lafarge (Broadvision) commence par envoyer
une requête XML vers le centre de données
de CVOO. Interprétée par le biais d'une
interface standardisée (WSDL), celle-ci invoque
alors les composants EJB (Enterprise Java Bean) du serveur
d'applications sous-jacent (BEA WebLogic Server).
En retour, les contenus correspondants sont transmis à
Lafarge sous forme de flux XML avant d'être analysés
sur place puis traduit en HTML aux couleurs du site -
via une feuille de style (XSL). Ainsi convertis,
ces éléments sont intégrés
pour finir aux pages Web de manière dynamique (JSP).
Des
améliorations possibles
"Cette architecture
permet à la fois de mieux fondre les contenus aux
graphismes des trois portails. Mais également de
garder la main sur la mise en forme et son évolution,
commente t-on chez Edifixio. En outre, il n'est nul besoin
de mettre à jour la base de données locale,
l'ensemble du cycle s'effectuant à la volée.
Notez que cette initiative a donné lieu à
l'élaboration d'un contrat de liaison en vue de
garantir la stabilité des protocoles d'échange
et définir leur modalité d'évolution."
Aux
dires de Lafarge, les objectifs du projet sont maintenant
atteints "malgré la difficulté de coordonner
plusieurs prestataires autour d'un tel chantier d'intégration"
(CVOO et Edifixio, en l'occurrence).
"En production depuis plusieurs mois déjà, le nouveau
processus, dont la mise en place s'est étalée sur plusieurs
mois, pourrait encore être amélioré: le mode d'actualisation
des contenus, leur fréquence et leur suivi notamment",
complète Jean-Marc Doucet, directeur finance et partenariats
chez Lafarge e-Business.
|
|
|