Filiale de Kéolis - premier opérateur privé de transport
de voyageurs -, les Courriers d'Ile de France sont basés
en Seine-et-Marne et exploitent 104 lignes de transport en Ile-de-France.
En 2003, la société décide de refondre son système de gestion de
l'information afin de répondre à trois objectifs : le remplacement d'un parc de
postes de travail vieillissants (75% du parc avaient plus de trois ans), la simplification
de l'administration de son réseau et la mutualisation des ressources informatiques.
"Nous
fonctionnons avec des liaisons spécialisées qui ne sont pas éligibles à l'ADSL
sur tous nos sites. A travers ce réseau - constitué en étoile
- les liaisons s'avèrent insuffisantes quand il y a des transferts de fichiers,
l'ensemble de nos serveurs se trouvant au siège", précise Frédéric
Gelly, responsable des développements techniques des Courriers d'Ile de France.
C'est par l'intermédiaire de la société DIS, SSII spécialisée
dans l'ingénierie logicielle et matérielle dédiée
au transport et à la logistique, que les Courriers d'Ile de France rentrent
en contact avec Wyse Technology, spécialiste des clients légers.
"Nous
avons complétement revu l'organisation de nos serveurs" |
"J'avais le choix entre le renouvellement du parc de PC, à raison
de vingt par an, mais le budget ne serait pas passé, et l'option des clients
légers qui me faisaient réaliser des économies de 30 % sur ce budget.
De plus, le protocole de liaison ICA pouvait être utilisé et permettait
aux PC connectés à un serveur TSE de diviser la bande passante par
trois. Cet élément m'a permis de trancher", note Frédéric Gelly.
Le projet - démarré en mai 2002 -, ne s'enclenche sur le terrain
qu'à compter du mois de novembre de la même année, date de
l'acceptation du budget et - par ricochet - de la décision de déployer.
Dans un premier temps, une maquette gratuite est proposée début
2003, contenant un serveur et cinq consoles. Elle est testée entre février
et avril.
Premiers retours : si les utilisateurs déplorent la
disparition des lecteurs de disquette, ils apprécient
la plus grande vitesse d'exécution, les temps de réponse
étant visiblement supérieurs sur les sites d'exploitation.
Le matériel est donc acheté puis livré,
en juillet.
"Sur les cinq serveurs que nous avions jusqu'alors, nous en enlevons deux
et en achetons deux autres, des serveurs TSE. Nous revoyons par la même
occasion notre stratégie concernant les applications sur les serveurs : au lieu
d'avoir des serveurs par type de métier - ateliers de maintenance, sites d'exploitation,
etc. -, nous passons à une architecture où deux serveurs frontaux
TSE absorbent la charge et où les trois autres sont spécialisés
par type d'application : SQL 2000, SQL 6.5 et gestion des fichiers. Cela nous
donne au final une meilleure maîtrise des installations de logiciels", ajoute
Frédéric Gelly.
Le déploiement de nouvelles applications se résume dès
lors à un déploiement d'icônes, accompagnées de droits.
Même simplification quant aux échanges de fichiers : le transferts
de fichiers est remplacé par l'import d'interfaces graphiques.
Et le travail collaboratif prend dans ces conditions tout son sens : "nous
avons créé deux types d'espaces sur le serveur de fichiers : un
espace privatif par utilisateur et un espace par groupes de travail. Un fichier
vous intéresse ? Vous le consultez et vous le modifiez", conclut Frédéric
Gelly.
Autre bénéfice : chacun peut désormais se connecter de n'importe
quel poste, rentrer son profil et travailler comme si le poste lui appartenait,
c'est-à-dire avec le niveau de personnalisation d'un poste de travail traditionnel.
Et pour Frédéric Gelly, le travail d'administration a pris une autre dimension
: il peut lui aussi se faire à distance, de n'importe quel poste.
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