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INFRASTRUCTURE |
La CNAV dématérialise ses processus d'immatriculation |
La Caisse nationale d'assurance vieillesse met en oeuvre une application de reconnaissance de caractères manuscrits en vue d'optimiser sa plate-forme de GED.
(24/03/2004) |
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Le projet en bref |
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La
CNAV gère la branche retraite du régime général de la sécurité sociale
Soit 15 millions de
cotisants et près de 10 millions de retraités
Le
projet : déploiement d'un système de GED pour les demandes d'immatriculation
des assurés nés à l'étranger et dans les TOM |
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CNAV |
C'est en 1987 que l'INSEE délègue à la Caisse nationale d'assurance
vieillesse (CNAV) la gestion des demandes d'immatriculation des assurés
nés à l'étranger et dans les Territoires d'outre-mer (TOM).
Une activité qui concerne entre 80 000 et 100 000 dossiers chaque
mois, en provenance de nombreux organismes sociaux liés au domaine de la
santé (CEPAM, MSA, etc.).
D'emblée, la CNAV décide de déployer un système de
gestion électronique de documents (GED) pour orchestrer ces processus.
Un système qui, dans sa dernière version (remontant à 1994),
s'adosse à une application développée en C++ et sous Windows
1995.
"L'objectif de cette plate-forme est d'indexer les dossiers des usagers,
en rapprochant les demandes d'immatriculation transmises ici numériquement
(via liaisons spécialisées) avec les différents documents
d'état civil communiqués parallèlement au format papier - et préalablement
numérisés par nos soins. Cette série de tâches se termine
par
l'archivage du dossier et a pour but de faciliter ensuite la gestion des demandes
par nos services administratifs (affiliation, certification, etc.)", détaille
Jean-François Marlier, responsable informatique à la CNAV. Initialement,
l'association des deux catégories de contenus est réalisée
manuellement par une équipe de quatre personnes.
Courant 2003, la CNAV envisage d'adjoindre à son environnement de GED une application
de reconnaissance de caractères manuscrits (ICR). Une brique qui vise à
automatiser la lecture des identifiants inscrits à la main sur les pièces
"papier" et à faciliter le rapprochement de ces dernières
avec les éléments numériques de la demande par le biais d'un
workflow de validation.
Suivant les conseils de la société de services informatiques Digitech,
la CNAV choisit d'intégrer la solution d'ICR fournie par A2iA : A2iA FieldReader.
"Il s'agissait d'un des seuls produits du marché à la hauteur
de nos ambitions, notamment en termes de performances, avec celui de SWT peut-être",
note-t-on àla CNAV.
La
combinaison OCR/ICR serait difficile... |
La principale problématique du projet est la suivante : afin d'analyser les contenus
envoyés (aussi disparates soient-ils), A2iA FieldReader doit bénéficier
d'indicateurs lui permettant de cerner les caractères à prendre en compte dans
son travail. "D'où la nécessité de borner les identifiants, et ceci dès
l'envoi des courriers", complète Jean-François Marlier.
Pour mettre en oeuvre cet aspect des choses, la CNAV retient trois solutions :
un tampon encreur, des étiquettes et des modèles de documents normalisés (au format
Excel). "Il n'a pas été facile de convaincre nos partenaires
d'utiliser ces outils, nous avançons pas à pas", reconnaît
le responsable. Autre point évoqué : la difficulté de
mettre en oeuvre des fonctions d'OCR (reconnaissance de caractères dactylographiés)
dans A2iA FieldReader.
Après plusieurs mois de production, la CNAV estime que le nouveau module
a réduit de 20% le temps de travail de son équipe traitant les tâches
en question. 90% des caractères soumis à l'applicatif A2IA seraient
reconnus sans difficulté. "Le pourcentage restant est pris en charge
manuellement", précise Jean-François Marlier.
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