SECURITE
Supercalculateurs et centres de recherche américains sont les proies des hackers
D'anciennes failles de sécurité sur des systèmes Unix et Linux non mis à jour ont permis à des pirates d'accéder aux documents partagés des centres de recherche participant au projet de réseau mondial TeraGrid.  (16/04/2004)
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Dossier Failles de sécurité
Ces dernières semaines, des pirates informatiques ont infiltré les réseaux de plusieurs universités aux Etats-Unis et à travers le monde. Aujourd'hui, c'est l'université de Stanford qui a été la cible d'une attaque.

Les responsables du délit se sont introduits dans le réseau de l'université composé de supercalculateurs reliés au maillage TeraGrid, le projet de réseau de la U.S NSF (United States National Science Foundation). Pour ce faire, les "hackers" se sont servis de logiciels captant les mots de passe et capables de passer outre les sécurités mises en place.

Une fois dans la place, les programmes do_brk() et mremap() de Linux et des failles dans le module de chargement du noyau et dans la système de gestion des mots de passe Unix ont permis aux intrus de changer les privilèges de leur profil utilisateur en administrateur. Seules les machines dont le système d'exploitation n'avait pas été mis à jour ont donc pu exploiter ces failles. Au sein du réseau, les pirates ont eu accès aux documents et dossiers partagés ainsi qu'à l'ensemble des serveurs des centres de recherche participant au projet TeraGrid répartis sur le globe.

L'université a été alertée par les utilisateurs qui constataient un vol de leur compte du fait de la non concordance des horaires de connexion et de déconnexion au système. De même, certaines machines affichaient des performances en baisse ou généraient des rapports d'erreurs après l'installation de programmes visant à faciliter d'autres intrusions dans le système.

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Stanford a d'ailleurs émis une alerte à ses usagers déclarant qu'il était possible que des postes clients contiennent ce type de programme. Le message précise également que ces attaques s'insèrent dans un mouvement plus large contre "des centres de calculs de haute performance et des instituts de recherche". L'université craint donc le vol et l'exploitation de certains documents confidentiels des instituts de recherche.
 
 
Yves DROTHIER, JDN Solutions
 
 
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