ACTEURS
Oracle : Siebel et BEA à défaut de PeopleSoft ?
L'éditeur n'a pas froid aux yeux. Si le rachat de PeopleSoft tombe à l'eau, ses responsables se disent prêts à rechercher des alternatives. Le géant du CRM et l'éditeur d'infrastructure applicative sont évoqués.  (22/06/2004)
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Dossier Cinq entreprises phares à la loupe
Dans le cadre du procès antitrust l'opposant à Oracle, le département de la justice américain a apporté lundi dernier une nouvelle pièce au dossier qui a obligé Larry Ellison à sortir de son silence. Daté d'avril 2003, il s'agit d'un mémo interne de l'éditeur du même nom décrivant en détails sa stratégie d'acquisitions à venir...

Le clou du document ? Il passe en revue l'ensemble des groupes potentiellement intéressants au regard du positionnement d'Oracle. Et la liste est assez longue. Premier acteur évoqué : PeopleSoft bien sûr. BEA et Siebel figurant respectivement en deuxième et troisième place de cet inventaire.

Beaucoup d'autres acteurs sont cités ensuite. On y retrouve notamment Lawson Software ainsi que JD Edwards - depuis absorbé par PeopleSoft - pour le segment des ERP. Mais également le spécialiste de la gestion de contenu Documentum, désormais dans le giron d'EMC, et le fournisseur français d'outils d'analyse décisionnelle Business Objects.

"Tom Siebel m'a récemment rendu visite, et nous avons discuté d'un potentiel rachat de son groupe", a indiqué Larry Ellison, quelques heures après la publication du document, à notre confrère américain News.com. Le PDG d'Oracle a affirmé que Siebel était toujours considéré comme la principale alternative en cas d'échec de l'OPA sur PeopleSoft.

Reste que cette classification de sociétés par ordre de priorité semble avoir été mûrement réfléchie. "PeopleSoft offre une excellente équipe d'ingénieurs, et une base de clients beaucoup plus large que celle de Siebel", estime Larry Ellison dans sa déclaration. Quant à JD Edwards, le PDG d'Oracle précise qu'il avait été relégué en queue de peloton. Raison invoquée : une base de projets jugée vieillissante, au vu de la faiblesse de son taux de renouvellement notamment.

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Le cas de BEA entrerait dans une stratégie d'acquisition parallèle visant à étendre le positionnement d'Oracle par le biais d'une seconde politique de croissance externe. Une démarche qui pourrait être lancée dans la foulée du rachat de PeopleSoft. Comme pour le marché des ERP, Oracle envisage également le rachat d'autres acteurs le cas échéant (Documentum, Business Objects ou encore Sungard par exemple).
 
 
Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions
 
 
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