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| Craig Conway, P-DG de PeopleSoft, est limogé |
| Fervent opposant à l'OPA d'Oracle sur PeopleSoft, Craig Conway a été remercié par son conseil d'administration, pour perte de confiance. Le DOJ a, de son côté, annoncé qu'il ne ferait pas appel dans le procès anti-trust.
(02/10/2004) |
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Coup de théâtre supplémentaire dans le monde des ERP : le PDG de PeopleSoft vient d'être remercié. Le conseil d'administration de l'éditeur de logiciels professionnels a en effet créé la surprise, vendredi, en annonçant avoir mis fin - avec "effet immédiat" - au contrat de Craig Conway, fervent opposant au rachat de sa société par Oracle. Un événement qui pourrait annoncer un dénouement plus rapide que prévu de l'OPA hostile qu'Oracle a lancée sur son concurrent en juin 2003, alors même que le Département de la Justice Américain (DOJ) a déclaré qu'il ne ferait pas appel de la décision de justice donnant le feu vert à Oracle pour continuer son OPA.
Les administrateurs de PeopleSoft déclarent dans un communiqué avoir "perdu confiance dans la capacité de Craig Conway à continuer de diriger l'entreprise." C'est Dave Duffield, fondateur de l'entreprise et actuel président du conseil d'administration, qui le remplacera. Il sera secondé par Kevin Parker et Phil Wilmington, respectivement directeur financier et responsable de l'exploitation dans la zone Amériques.
Pour rassurer ses clients et investisseurs sur sa bonne santé financière, PeopleSoft a précisé vendredi que ses ventes de licences "devraient dépasser 150 millions de dollars" sur la période allant de juillet à septembre, selon des résultats trimestriels préliminaires. La semaine dernière, PeopleSoft avait déjà revendiqué des ventes de licences supérieures à celles d'Oracle.
Pour mieux contrer l'offensive hostile de son concurrent, PeopleSoft a par ailleurs intégré dans ses contrats des clauses permettant aux clients de se faire rembourser en cas de changement de contrôle du capital. De même, l'éditeur de logiciel professionnel vient d'augmenter sérieusement les primes de départ de ses salariés en cas de licenciement.
L'éventualité d'une prise de contrôle par Oracle est de plus en plus présente. Le 10 septembre dernier, un juge californien a autorisé les deux groupes à fusionner, rejetant la requête du département de la justice américain dans sa tentative de bloquer le rachat.
Deux semaines plus tard, l'Union européenne a fait savoir qu'elle devrait donner son feu vert à l'opération (lire l'article du 24/09/2004). Oracle a lancé une OPA hostile de 7,7 milliards de dollars sur son concurrent il y a maintenant 15 mois. |
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