INFRASTRUCTURE
Le projet NLR veut redonner la main aux scientifiques grâce à l'infrastructure Internet 2
Créer un réseau en fibre optique reliant les scientifiques américains grâce à des débits supérieurs à 10 Go/s, tel est l'ambitieux projet du National LambdaRail.  (13/10/2004)
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Une initiative américaine propose de rendre Internet aux scientifiques en leur donnant la main sur son architecture, comme ce fut le cas aux origines avec le réseau Arpanet, révèle le quotidien News.com. Ce projet, baptisé National LambdaRail (NLR), vise à relier les différentes universités des Etats-Unis autour d'un réseau commun en fibre optique.

S'appuyant sur la technologie Internet 2 et sa bande passante - capable d'atteindre les 10 Go/s - le NLR est en tout point similaire à un autre projet américain, Abilene. Mais les deux réseaux diffèrent dans l'infrastructure mise en place. Là où Abilene s'appuie sur un backbone appartenant à des sociétés privées, le NLR reste libre. Une différence qui joue sur plusieurs points.

Tout d'abord, les universités gagnent en souplesse car elles ne sont pas limitées par les clauses d'un contrat. Cela leur permet d'adapter la bande passante du réseau en fonction des besoins mais aussi de ne pas s'engager pour une durée ou un débit minimum. D'autre part, le réseau étant sous la responsabilité des centres de recherches, les scientifiques peuvent adapter le réseau en fonction de leurs contraintes en modifiant le protocole de communication IP par exemple.

L'autre atout du NLR provient de son débit. Alors que les utilisateurs de l'Internet2 ne bénéficient que d'un seul réseau partagé de 10 Go/s, ceux du NLR disposent de leur propre lien 10 Go/s. Mieux, pour chaque lien, une valeur lambda est affectée. Cette variable joue le rôle de coefficient dans une équation donnant la possibilité d'augmenter ou de diminuer la taille du réseau pour atteindre jusqu'à des centaines de gigaoctets par secondes.

Le réseau NLR compte aujourd'hui 18 membres, universités et groupes de recherche, qui contribuent individuellement au projet, à hauteur de cinq millions de dollars sur cinq ans. Ces fonds sont spécifiquement investis dans le développement de l'infrastructure fibre optique et dans la mise en place de matériels IP capables de gérer la valeur lambda des liens réseaux.

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En septembre, le projet NLR a terminé sa première phase de déploiement, assurant la couverture de tout l'est des Etats-Unis (Denver, Chicago, Atlanta, Seattle…). La phase deux, encore en cours, assurera l'installation de la fibre optique dans le sud du pays. Cette partie du projet reliera les universités de Louisiane, du Texas, de New-York ou de Salt Lake City. Les principaux industriels contribuant au projet NLR sont Qwest, AT&T, Cisco et WilTel Communications.

 
 
Yves DROTHIER, JDN Solutions
 
 
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