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SECURITE |
La lutte contre les logiciels espions s'intensifie |
Alors que Microsoft dévoile la version beta de sa solution de lutte contre les spyware, la justice américaine procède à sa première condamnation dans ce domaine.
(10/01/2005) |
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Menaçant la confidentialité des données en entreprise, les logiciels
espions sont désormais pris très au sérieux par les spécialistes
de la sécurité. En décembre dernier, Microsoft
rachetait ainsi Giant Company Software, un éditeur spécialisé dans
la lutte contre ce type de logiciels. Le résultat de ce rachat
ne s'est pas fait attendre puisqu'une version beta du futur logiciel
est d'ores et déjà disponible.
Nommée Windows Antispyware Beta 1, cette version limitée
dans le temps - elle expire au 31 juillet - permettra aux
utilisateurs de se faire une idée des futures fonctionnalités du
logiciel. Aucune information sur la date de sortie ou la commercialisation
du produit n'ont en revanche filtré quant à la la version
finale. Compatible avec les version 2000, XP et
2003 de Windows, ce produit pourrait ainsi être intégré
gratuitement au sein du navigateur Internet Explorer ou, au
contraire, commercialisé séparément du noyau Windows.
Parallèlement
à cette annonce, Microsoft a repoussé en décembre prochain les mises
à jour de son serveur de messagerie Exchange. Désormais
prévu pour être regroupé dans le Service Pack 2 d'Exchange
Server 2003 - qui sortira au cours du deuxième semestre de l'année
2005 -, Exchange Edge Services pourrait inclure dans son service
payant l'antispyware et l'antivirus encore en développement
(lire l'article
du 17/06/2004).
La condamnation de Spam King : une première aux Etats-Unis |
En marge de ces annonces, la justice américaine vient de mettre un pied dans
la lutte contre les logiciels espions en condamnant la société
Spam King, entreprise qui ne cachait pas ses intentions
(vendre des pop-ups intrusifs, du spam et des logiciels
espions configurables).
Le "roi du spam" s'est ainsi vu contraint
de retirer tout logiciel intrusif de son catalogue, hormis
les pop-ups commerciaux. Cette décision intervient alors
que les Etats-Unis envisagent à nouveau de recourir à la loi pour
clarifier la législation en matière de logiciels espions.
En 2004, les Etats-Unis ont en effet entrepris de condamner
jusqu'à 3 millions de dollars d'amende les sociétés pratiquant
la rétention d'informations personnelles sans l'accord des
utilisateurs. Cette mesure, baptisée Spy Act, avait été dans
un premier temps validée par la Chambre des Représentants
puis rejetée par le Sénat.
La proposition de loi, après avoir
été clarifiée, vient d'être réintroduite dans le processus
législatif au début du mois de janvier par la républicaine
Mary Bono. Le Sénat et la Chambre des Représentants doivent
l'examiner cette année.
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