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Alain Donzeaud (Syntec) : "Le secteur informatique est peut être moins concerné que d'autres par le DIF"
Le président de la commission des affaires sociales et de la formation du syndicat informatique apporte des précisions à l'accord signé en janvier sur la formation professionnelle.  (15/02/2005)
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 Accord sur la formation : des mises en oeuvre disparates
  Le site
L'accord Syntec
Le secrétaire général et DRH du Groupe Capgemini est également vice président et membre du comité exécutif de Syntec Informatique. Il est président de la commission des affaires sociales et de la formation de la branche conseil, étude, ingénierie, informatique (Syntec et CICF). Il revient sur la mise en place de la loi sur la formation professionnelle (lire l'article du 12/01/2005).

JDN Solutions. Où en sont les entreprises du secteur dans l'application de la loi? Comment le Syntec peut-il les aider ?
Alain Donzeaud. La mise en place de la loi est à des stades d'avancement très variables. La loi regroupe plusieurs points qui nécessitaient un accord de branche pour permettre une adaptation préalable d'outils ou pour apporter des précisions d'application. Ainsi la mise en oeuvre des contrats et périodes de professionnalisation implique que l'OPCA (NDLR: Organisme paritaire collecteur agrée) de branche soit opérationnel sur ces sujets, ce qui sera fait pour l'exercice 2005. Pour le DIF (NDLR: Droit Individuel à la Formation), il faut distinguer l'acquisition, qui a commencé en mai 2004, et l'usage qui interviendra plus tard. Il fallait préciser dans quel cadre le DIF interviendrait : sur le temps de travail ou en dehors, dans le plan de formation, etc. La loi instaure également des entretiens professionnels tous les deux ans. Certaines entreprises les ont déjà implanté depuis longtemps, les autres vont devoir le faire.

Pour présenter chaque point de l'accord, nous avons réalisé dix fiches techniques pour aider les entreprises. Ces fiches sont disponibles sur les sites de la fédération Syntec et de Syntec Informatique. Nous avons également réalisé une documentation simplifiée sur l'accord et nous organisons des réunions d'information pour les adhérents.

Quels sont les principaux changements que la loi va apporter aux entreprises du secteur?

La loi et l'accord ont pour objet de développer les compétences des salariés. Il ne s'agit pas d'appliquer simplement une loi de plus mais de réfléchir en quoi elle va permettre l'accroissement des compétences des salariés et celle de la performance de l'entreprise sur son marché. Parmi les principaux changements, on peut en distinguer plusieurs. L'entretien professionnel obligatoire va aider au développement des compétences. La professionnalisation va faciliter la mise à jour des connaissances pour certains salariés: les seniors, les femmes qui rentrent de congés maternité, les personnes qui rentrent de contrats d'expatriation, etc. Et le DIF permettra à chacun de bénéficier de 20 heures de formation par an. Le secteur informatique est peut être moins concerné que d'autres, car c'est un secteur qui ayant à faire face à des évolutions régulières, évolution des demandes clients, des technologies, consacre beaucoup de ressources à la gestion professionnelle de ses salariés et à la formation.

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Pour revenir sur le contrat de professionnalisation, quelles sont les grandes différences par rapport aux systèmes qui pré-existaient ?
On peut distinguer deux publics à qui s'adressent ces contrats : les jeunes en entrée de vie active, pour lesquels il s'agit de favoriser l'accès à une qualification professionnelle et les professionnels ayant un emploi. Pour ces derniers, les contrats peuvent représenter plusieurs centaines d'heures de formation, pour de la remise à niveau ou de l'acquisition de nouvelles compétences. Le DIF pourra contribuer en partie à ces périodes de professionnalisation.


Alain Donzeaud, 56 ans, est secrétaire général et directeur des ressources humaines du Groupe Capgemini. Après une formation d'ingénieur, acquise à l'INSA à Lyon, Alain Donzeaud a commencé sa carrière professionnelle en 1973, chez Bossard comme consultant en organisation. Il a assuré la direction générale de Bossard, puis celle de Gemini Consulting (après la fusion de Bossard avec Gemini Consulting) à partir de 1997, tout d'abord en France, puis ensuite pour l'Europe du Sud. En 2001, après la fusion de Gemini Consulting avec Cap Gemini et Ernst & Young Consulting, il a pris des fonctions de direction générale au sein de Cap Gemini Ernst & Young France. En 2003, il prenait les fonctions de DRH du Groupe, puis en 2004, le secrétariat général.
 
 
Laëtitia BARDOUL, JDN Solutions Sommaire Emploi
 
 
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