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| L'investissement reste soutenu dans le secteur de l'assurance |
| Les budgets alloués à l'informatique par les compagnies d'assurance seraient néanmoins mal exploités, selon une étude de BCG. Les acteurs peinant à cerner les projets prioritaires.
(17/05/2005) |
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Manipulant d'importantes quantités de données des plus critiques, les acteurs de l'assurance consacrent traditionnellement une part relativement importante de leurs coûts opérationnels à l'exploitation et à la maintenance de leur système d'information, entre 25% et 35% selon la plupart des observateurs. Pourtant, ce secteur d'activité n'a pas pour autant échappé à la tendance général de ces dernières en matière de réduction des dépenses informatiques.
Dans une étude publiée en début de semaine, le BCG (Boston Consulting Group) analyse les politiques de rationalisation mises en oeuvre dans le secteur de l'assurance depuis deux ans, en Europe et aux Etats-Unis.
L'institut estime notamment que la part moyenne du budget informatique destinée à la maintenance au sein des compagnies d'assurance est passée de 30% en 1999 à 25% en 2003. Une tendance que la société d'étude explique par deux facteurs : comme ailleurs, la pression sur les coûts a induit une réduction du nombre des projets considérés faisables. Cette pression dépendant quant à elle de la position de l'entreprise dans le cycle de vie de l'investissement informatique -celui-ci partant de la rationalisation pour aller vers le développement puis l'optimisation.
"Une société d'assurance, considérant l'importance du SI dans le cadre de son métier, ne peut sérieusement maintenir trop longtemps une stratégie d'économie de coûts informatiques si elle désire rester concurrentielle. D'autant que ce domaine plus que jamais en mutation en termes d'offres nécessite une adaptation permanente à l'évolution des conditions de marché", note BCG dans son étude.
| Le back office: un point névralgique |
Selon BCG, le back office représente l'un des principaux champs propices à la réduction des coûts, notamment par l'amélioration de la productivité des systèmes. Et l'institut de noter : "une multiplication par deux du nombre de contrats d'assurance gérés par un même système permettrait de réduire de 14% les dépenses informatiques par contrat dans certains domaines du secteur tels que l'assurance automobile."
BCG constate néanmoins que peu d'entreprises se lancent dans des projets visant à optimiser la productivité de leur système de back office. Les raisons ? BCG en évoque plusieurs. Il constate notamment un déficit général d'alignement des politiques d'investissement informatique des acteurs sur leurs objectifs métier, ainsi qu'une faiblesse en matière d'indicateurs visant à mesurer les économies réalisées. |
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