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Sommaire DSI |
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Collecte des données : le talon d'Achille des projet de Business Intelligence |
Les solutions décisionnelles pourraient être plus largement utilisées si les infrastructures de collecte des données étaient mieux déployées, selon une étude d'Unisys qui a interrogé quelque 250 sociétés européennes.
(03/06/2005) |
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Dans la foulée des chantiers de déploiement de progiciels de gestion intégrés du début des années 2000, les DSI se sont lancés dans des projets visant à améliorer le traitement et l'analyse des données comptables et de production.
Un objectif qui est notamment passé par la mise en oeuvre d'outils de reporting et de tableaux de bord décisionnels, assurant un suivi pratiquement au fil de l'eau des résultats de l'entreprise.
Dans beaucoup de grands groupes, notamment américains, les solutions de Business Intelligence (BI) contribuent aujourd'hui à améliorer la réactivité des responsables d'entreprise en matière de prise de décision. Certains poussent la logique très loin, comme chez Cisco, qui a mis en place des consoles de pilotage directement accessibles aux dirigeants, ce qui leur permet de suivre les résultats de chacune de leurs activités pratiquement minute par minute.
Mais ces retours d'expérience sont malheureusement loin d'être généralisés. Une étude publiée par Unisys le 25 mai dernier tend à prouver en effet l'existence d'un retard pris par les projets de Business Intelligence dans la plupart des entreprises. Bien que des solutions soient d'ores et déjà en place dans la plupart des sociétés, cette enquête montre que l'infrastructure nécessaire à la collecte des données n'est pas toujours opérationnelle. Une réalité qui conduirait à une certaine frustration des utilisateurs métier, ces derniers ne pouvant de ce fait exploiter les applications à 100% de leurs possibilités.
32% des répondants préférent en rester aux analyses et processus manuels |
Le constat est sans appel : pour 60% des 250 dirigeants interrogés, les outils déployés doivent encore faire l'objet d'améliorations sur le terrain de la supervision de la relation client. 23% des personnes consultées estimant même que les systèmes de BI n'ont apporté aucun progrès dans ce domaine et ont même détérioré le CRM...
Une tendance qui tendrait à expliquer la présence d'une part relativement importante de répondants (32%) préférant en rester aux analyses et processus manuels plutôt que de migrer vers un système automatisé. Sans surprise, ce mouvement s'accentue à mesure que se complexifient les fonctions décisionnelles.
Ainsi, 27% des responsables affirment ne pas pouvoir compter sur les environnements de BI "pour réaliser des ventes croisées de produits et services", 63% plaçant ce champ d'application au chapitre des améliorations critiques à apporter.
Pour supporter une BI robuste et dépasser ces difficultés, "les DSI doivent s'assurer qu'une infrastructure est en place, pour surveiller une masse de flux, permettre à d'énormes bases de données ou quantités d'informations d'être partagées entre départements, et procurer suffisamment de capacités de stockage en vue d'analyser les données rapidement et efficacement", commente Steve Rawsthorn, vice-président ventes et marketing chez Unisys, Systems & Technology EMEA. |
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