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Les premières plates-formes de BI consolidées voient le jour dans la douleur
Tenus de suivre le calendrier de la bourse, les grands de la Business Intelligence sont allés un peu vite en besogne. Les performances des environnements décisionnels intégrés sont en-deçà des espérances attendues.   (18/10/2005)
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Dossier Systèmes décisionnels : pour mieux piloter
Pour la plupart des experts de la Business Intelligence (BI), l'apparition de plates-formes décisionnelles intégrées, combinant fonctions d'intégration, d'analyse et de restitution de données, est une tendance plutôt positive du marché de l'informatique.

Ces offres fournissent une infrastructure de base, combinée à des kits de développement, permettant aux directions des systèmes d'information (DSI) de construire des applications de reporting métier adaptées aux demandes des directions opérationnelles. "Il s'agit de souche combinant l'ensemble des éléments techniques et fonctionnels nécessaires (notamment autour du traitement des données) pour aller plus loin", confirme Charles Parat, directeur conseil chez Micropole-Univers.

A y regarder de plus prés néanmoins, les premières solutions commercialisées présentent certains défauts. Tenus de suivre les calendriers financiers de la bourse, les grands de la Business Intelligence auraient privilégié la rapidité, en vue de commercialiser leurs environnements intégrés le plus tôt possible, au détriment parfois de la palette fonctionnelle.

C'est notamment le cas pour Cognos qui a réalisé un gros travail en vue d'intégrer sa solution de reporting (Reportnet) à son moteur multidimensionnel (Powerplay). Un chantier qui a abouti avec à la sortie de la version 8.0 de la plate-forme de l'éditeur. Cependant, selon certains observateurs, la nouvelle mouture est décevante sur le plan fonctionnel. "Reportnet n'est pas capable d'intégrer toutes les possibilités de navigation de Powerplay. Des développements spécifiques peuvent se révéler nécessaire dans certains cas", regrette l'un deux.

Hyperion et BO en course
Du côté d'Hyperion et Business Objects, la problématique est équivalente. Suite à l'acquisition par le premier de Brio et par le second de Crystal Decision l'année dernière, tous deux sont en phase d'intégration de leur offre, avec à la clé de nouvelles versions d'ores et déjà disponibles.

D'après les experts, le positionnement d'Hyperion, et sa volonté de banaliser un socle axé à l'origine sur le traitement financier, rendrait ses chances de réussir plus faibles que celles de Business Objects dont la stratégie historiquement généraliste sur le créneau décisionnel contribue à légitimer la recherche d'un statut de fournisseur d'infrastructure de BI.

"Business Objects ne prend pas en compte l'élaboration budgétaire, mais ses solutions horizontales sont capables d'intégrer les données comptables au même titre que les autres grands types de données opérationnelles", confirme Charles Parat. "L'une des principales valeurs ajoutées de BO, et pas des moindres, réside dans la capacité de son offre à permettre une documentation des contextes analytiques et de la manière de manipuler les indicateurs, en vue d'assurer le partage de la connaissance et de l'expérience décisionnelle."

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Dossier Systèmes décisionnels : pour mieux piloter
Dernier grand acteur majeur de la BI : Oracle cherche quant à lui à s'extraire de son image d'éditeur de bases et d'entrepôts de données généraliste, pour évoluer vers celle d'un fournisseur d'infrastructure plus métier, avec une offre d'applications analytiques horizontales. Une politique produit encore loin d'être gagnée pour la plupart des observateurs.
Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions Sommaire Acteurs
 
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