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SugarCRM finalise sa troisième levée de fonds pour 18,77 millions de dollars |
En 2 ans et demi, l'entité commerciale aura débloqué plus de 26 millions de dollars pour assurer son développement. Son exemple confirme la percée des logiciels Open Source sur le marché des applications métiers, ici la relation client.
(25/10/2005) |
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SugarCRM, entité commerciale responsable des développements
du logiciel libre éponyme, est parvenue à finaliser sa troisième
levée de fond pour un montant record de 18,77 millions de dollars.
Cette opération conclue le 17 octobre, fait suite à celles menées
en août 2004 et février 2005 pour des montants respectifs de
2 et 5,75 millions de dollars.
Parmi les investisseurs se trouvent les sociétés Draper Fisher
Jurvetson et Walden International, déjà présents lors des précédentes
levées de fonds, auxquels vient se joindre les capitaux risqueurs
NEA (New Enterprise Associates). Ce nouveau tour de table doit
permettre de renforcer le développement logiciel et d'améliorer
l'infrastructure de Sugar On-Demand. Le support et les services
bénéficieront également de ce nouvel apport.
"SugarCRM
s'appuie sur un modèle qui a généré des résultats impressionnants
au cours des 18 derniers mois. NEA soutient la vision et la
stratégie de SugarCRM et veut accélérer son développement",
déclare Scott Sandell, General Partner pour NEA, à travers le
communiqué. Créée en juin 2004, SugarCRM revendique aujourd'hui
350 clients à travers le monde dont plus de 50 références en
Europe.
Son objectif reste toutefois le même qu'à sa création : équiper
en solution de gestion de la relation client (CRM), les sociétés
n'ayant pas d'ordinaire les moyens de s'équiper d'une solution
intégrée propriétaire, par exemple les pays en voie de développement
mais aussi les PME et les TPE. Pour se vendre, la solution mise
sur les atouts de l'Open Source (gratuité des licences, code
ouvert) et des relations fortes avec les prestataires de services.
Le
réseau de partenaires comme arme de conquête
des nouveaux marchés
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En France, les intégrateurs représentent le pied à terre de
l'éditeur. "Avec SugarCRM, nous réalisons plus que de la simple
prestation. Nous contribuons au logiciel d'une part et gérons
le site communautaire France de la solution d'autre part", explique
Pascal Brunel, responsable de la division e-business de Synolia.
Disponible dans 21 langues, SugarCRM s'appuie sur ce réseau
de partenaires pour garantir au modèle Open Source les qualités
d'intégration nécessaires à une application métier.
Enfin, pour limiter les risques, le spécialiste du CRM a construit
sa solution autour de la plate-forme LAMP (Linux / Apache /
MySQL / PHP), reconnue par les professionnels de l'informatique
et offrant une réserve importante de compétences. Les fondateurs,
ex-employés d'e.piphany, ont également élargi leur spectre
de clients potentiels.
"Il y a 6 mois encore, il n'existait encore aucune solution
valide de CRM open source. Avec SugarCRM, l'outil rivalise avec
les outils propriétaires en terme de fonctionnalités et de services.
Dernièrement aux Etats-Unis, SugarCRM a signé un contrat avec
Athena Health pour équiper jusqu'à 300 commerciaux. Les grandes
entreprises s'y intéressent de plus en plus car elles en ont
assez d'être liées à un éditeur. L'avantage de l'Open Source,
c'est que l'on peut adapter ou faire adapter l'outil selon ses
besoins", déclare Pascal Brunel.
Après une longue période de morosité entre 2001 et 2004, le
marché du CRM semble faire la part belle aux nouveaux modèles,
à l'image de la réussite de Salesforce.com par le biais
de ses solutions hébergées, ou celle de SugarCRM avec ses licences
Open Source (lire l'article
du 07/02/2005). Les ventes restent toutefois encore concentrées
dans les mains de trois acteurs : Microsoft, Oracle (à travers
Siebel, PeopleSoft et JD Edwards) et SAP. |
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