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| John L. Kopcke (Hyperion): "Nous laissons l'intégration d'informations aux fournisseurs de solutions d'infrastructure logicielle" |
| L'éditeur américain souhaite rester focalisé sur les besoins des utilisateurs métier, avec la volonté de s'ouvrir à de nouveaux métiers. Le point avec son CTO.
(09/11/2005) |
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JDN Solutions. Quelle est votre vision du marché de la BI, du côté des éditeurs de progiciel mais aussi des pure players ?
 John L. Kopcke. Oracle est positionné depuis déjà longtemps sur le créneau de la Business Intelligence (BI). Sa stratégie en la matière a été mise en oeuvre en grande partie pour concurrencer SAP.
Mais sa part de marché demeure assez faible, notamment dans la mesure où son expertise métier est finalement peu importante au-delà de la réflexion autour des solutions de progiciel. De son côté, SAP propose une offre de BI intéressante. Elle reste néanmoins attachée à un écosystème technologique particulier.
Contrairement aux sociétés de BI traditionnelles, notamment Cognos et Business Objects, qui fournissent des suites encore très axées sur l'infrastructure, nous nous positionnons comme un acteur du Business Performance Management (BPM), avec la volonté de cibler tous les métiers de l'entreprise, en tirant partie de nos acquis sur le plan des projets financiers.
Cognos et BO tentent de rattraper leur retard sur ce segment. Cognos dispose dans ce domaine d'une brique [ndlr : issue du rachat de Frango] peu avancée comparé à ce que nous proposons, et peu intégrée à son offre. Quant à Microsoft, ses applications de BI sont très généralistes. C'est un acteur que retrouvons très peu lors des appels d'offres.
Contrairement à vos concurrents, vous disposez d'une fonction de Master Data Management (lire l'article) ? Comptez-vous enrichir cette infrastructure en rachetant un ETL comme Informatica par exemple ?
A la manière de notre serveur OLAP - Essbase -, nous considérons notre dispositif de MDM comme n'étant qu'un moyen technique, ici entièrement adapté aux enjeux d'analyse en BPM, conçu pour mieux répondre aux besoins des utilisateurs métier de nos solutions, et sûrement pas comme une fin. Cognos a racheté l'éditeur d'ETL DecisionStream et Business Objects a acquis Acta. Ce n'est pas notre positionnement.
| "Il est beaucoup plus probable qu'Informatica soit acquis par Terradata que par nous" |
Nous préférons laisser le champ de l'intégration d'informations aux fournisseurs de solutions d'infrastructure logicielle et de bases de données, que soit pour les ETL ou même les Enterprise Information Integration [ndlr : outil d'intégration de données temps réel] bien que nous ne considérions pas le marché suffisamment mûr pour adopter dans l'immédiat cette seconde architecture.
Concernant Informatica, il est beaucoup plus probable qu'il soit acquis par un éditeur comme Terradata qui est le dernier gros acteur des bases de données à ne pas disposer d'un ETL.
Quelle est votre position vis-à-vis de l'Open Source ? Les solutions de BI libres constituent-elles une menace ?
Nos solutions tournent sous Linux. Nous observons une forte demande en la matière. Nous avons également commencé à travailler sur le front des bases de données Open Source. Nous venons de signer un partenariat technologique avec la société éditrice de la base mySQL. Notre offre supporte également certains outils de développement Open Source, tel Webdev.
L'apparition d'applicatifs de Business Intelligence Open Source est un mouvement beaucoup plus récent. Il s'agit de solutions assez légères, plutôt adaptées aux petites structures. Pour l'instant, nous n'avons pas relevé de questions de clients dans ce domaine. Cela reste un épiphénomène.
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