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Google, Sun, Microsoft : l'étrange alliance |
Le nouveau trio formé par l'université de Berkeley pose question. Comment Microsoft pourra-t-il travailler avec Sun ou Google sur des projets de Web Services ?
(19/12/2005) |
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Google, Microsoft et Sun sont les initiateurs du laboratoire "Reliable, Adaptive and Distributed Systems" (RAD), qui sera localisé au sein de l'université californienne de Berkeley.
Le budget annuel de fonctionnement - 1,5 million de dollars - sera reparti à parts égales et sur 5 ans entre ces trois acteurs, unis pour la première fois au service du même projet de développement de services Web.
Les relations Google-Microsoft étant plutôt conflictuelles (c'est aussi le cas de Sun et Microsoft, même depuis leur "réconcialition" de 2004 - lire l'article du 05/04/04), l'initiative (dont l'objectif est de soutenir les projets B2C innovants en leur proposant un développement logiciel gratuit) suscite quelques d'interrogations.
"Au début, je m'inquiétais des éventuelles frictions mais chaque membre est assez mur", reconnaît David Patterson, professeur à Berkeley (source AP).
Mais les choses sont claires pour Microsoft : "La collaboration au sein du RAD ne doit pas être vue comme une trêve. N'avançons pas l'idée que nous allons collaborer avec Google ou qu'ils vont collaborer avec nous" affirme ainsi James Larus, chercheur sénior chez Microsoft (source AP).
"La collaboration au sein du RAD ne doit pas être vue comme une trêve"
James Larus - Microsoft |
A contrario,
Greg Papadopoulos, le directeur technique de Sun Microsystems se veut plus optimiste et collaboratif avec le moteur de recherche : "Il est intéressant d'avoir Google en tant qu'investisseur-fondateur, car l'une des grandes questions [à laquelle tente de répondre le RAD] est : comment allons-nous sortir le prochain Google de ce laboratoire ?" (source AP)
Google partage le même enthousiasme, se réjouissant de "la transmission d'idées
et des technologies qui seront développées".
En plus d'unir ces trois acteurs atypiques, le RAD employera 6 membres de cette prestigieuse faculté universitaire et 10 diplômés en sciences informatiques. Ces derniers seront sollicités pour le développement de nouvelles applications sous la forme de services Web Open Source.
Ces dernières préfigureront - peut être - un nouveau service Internet qui deviendra une référence comme Google ou eBay, anciens projets nés eux aussi dans des laboratoires universitaires. |
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