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JavaOne 2006 devrait rester dans les mémoires |
Alors que la conférence vient tout juste de fermer ses portes, l'heure est au bilan. Sun monopolise le devant de la scène tandis qu'Ubuntu, Oracle et BEA ont tiré leur épingle du jeu.
(22/05/2006) |
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Le millésime 2006 de la conférence JavaOne qui s'est tenue du 16 au 18 mai à San Fransisco restera dans les mémoires comme un des plus prolifiques depuis la création de Java par Sun en 1995.
Dès l'ouverture de la conférence, Jonathan Schwartz crée la surprise. Comme prévu, le nouveau P-DG du groupe Sun annonce, lors de son keynote d'ouverture, la disponibilité de Java Enterprise Edition 5.0. Il dévoile par la même occasion la première version beta de Java Standard Edition 6.0 (nom de code Mustang). Moins
attendue en revanche, la décision de libérer le code source de Java.
Sun s'est donc décidé. Après les outils de développement et les plates-formes, c'est au tour du langage de programmation Java de se convertir à l'Open Source. A quelle échéance ? Le P-DG, accompagné de Rich Green, nouveau vice-président des logiciels, a souligné que la question n'étant pas "quand" mais "comment".
En effet, échaudé par l'éclatement de la communauté Linux ayant conduit aux multiples distributions que l'on connaît aujourd'hui, Sun avait, jusqu'alors, refusé l'ouverture du code de Java, pourtant fortement réclamée. Souhaitant conserver son statut de leader de la communauté, Sun devrait donc rester prudent.
"Sun a fait un bon choix qui devrait lui permettre d'élargir son marché, notamment grâce à la possibilité d'intégrer Java dans des solutions clés en main" estime Marc Dutoo, chef de projet et co-responsable du pôle R&D de la SSLL OpenWide.
La publication du moteur BPEL (acquis lors du rachat de SeeBeyond), de Java System Portal Server 7 (portail web) ainsi que de Java Studio Creator a également été annoncée lors de la première journée de JavaOne 2006, tout comme la suppression de certaines restrictions qui empêchaient l'inclusion de Java dans les distributions Linux.
Ubuntu Server disponible en juin |
Après une telle annonce, se distinguer au cours de la conférence JavaOne 2006 n'était pas chose facile. Ubuntu, Oracle et Bea Systems ne s'en sont pas si mal sortis.
Mark Shuttleworth, le fondateur de Cannonical, parrain commercial d'Ubuntu a tout d'abord annoncé la disponibilité du JDK dans Ubuntu. La distribution Linux, déjà adoptée par une large communauté d'utilisateurs et de développeurs, sera par ailleurs disponible en version serveur dès le mois de juin pour les plate-formes les plus répandues : x86, x86 64 bit, power PC et Sparc. Elle sera, comme son homologue bureau, distribuée sous licence gratuite. Un support payant sera commercialisé par Cannonical.
La firme Oracle annonce quant à elle l'arrivée de Oracle Berkeley DB Java Edition Release 3.0. Cette base de données embarquée, née du rachat de SleepyCat Software en février, permet le stockage des données dans des applications Java. Elle intègre une nouvelle API de persistance qui permet d'accélérer l'exécution des applications et sera distribué sous licence GPL gratuite pour développeurs et sous licence payante pour une utilisation en production.
Comme Oracle, la persistance est également au cur des annonces de BEA Systems. L'éditeur a en effet indiqué que son API de persistance Java OpenJPA avait obtenu l'agrément de l'Apache Software Foundation, tout en annonçant la sortie de sa version commerciale Kodo 4.0 with EJB3, dont des parties substantielles seront reversées à la communauté.
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