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Salaires : 4,5% de plus pour les informaticiens
L'enquête menée par le cabinet Oberthur Consultants est une bonne nouvelle pour le secteur de l'informatique : les salaires montent. Mais jusqu'à quand ?  (29/05/2006)
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Dossier Dépense informatique
Une forte hausse des salaires en 2006 : c'est ce que constate le cabinet Oberthur consultants dans sa dernière enquête portant sur la rémunération des informaticiens. Pas moins de 4,5% d'augmentation pour le secteur, soit trois points au dessus du taux général de l'inflation qui se situe à 1,5%.

Ainsi, l'Apec estime que cette année 2006 devrait être une des plus belles années de l'emploi cadre dans le secteur informatique. "Ce phénomène est uniquement visible dans les SSII et c'est une bonne nouvelle : le marché semble être reparti" indique Jean-Philippe Dominguez, directeur général adjoint d'Oberthur Consultants.

Les jeunes salariés avec une formation inférieure ou égale au Bac sont les plus touchés par cette augmentation. Leur salaire croît de 8,1%. Quant aux jeunes débutants, titulaires d'un 3e cycle ou d'un diplôme d'une grande école, ils se voient offrir les meilleures conditions.

"L'effort fait cette année sur les augmentations est réel. Si les SSII ont pu faire cette manœuvre financière, c'est que les choses vont aller mieux pour elles" ajoute le directeur général adjoint d'Oberthur Consultants.

Trois points restent cependant à surveiller. Tout d'abord, le taux de démission. En effet, le marché de l'informatique se tend avec un taux à 9,2%, dont 10,3% pour la région parisienne. A titre de comparaison, le taux de démission pour l'ensemble de la profession et pour la France entière atteint 6,7%.

"Même si ce chiffre confirme la reprise du marché, il est nécessaire de rester en alerte" prévient Jean-Philippe Dominguez. "La SSII a besoin de mobilité et un taux de turn over de 5% est une bonne chose. Aujourd'hui, ce chiffre est à 9,2%. La question est maintenant de savoir jusqu'où elles peuvent aller" précise t'il.

La SSII a besoin de mobilité et un taux de turn over de 5% est une bonne chose
Autre point délicat à prendre en compte : le secteur souffre de la désaffection des étudiants pour les filières scientifiques. Comme le soulignait Alain Donzeaud, vice-président du Syntec Informatique, "cette désaffection rend le recrutement notamment d'ingénieurs, beaucoup plus difficile pour tout le monde". (Lire le chat du 22/05/2006)

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Et les conséquences directes de la raréfaction des profils sont d'une part l'augmentation des salaires et d'autre part le recours à l'offshore. L'étude du cabinet Oberthur montre qu'actuellement 2% de l'activité informatique est traitée dans les pays "low-cost", mais estime que cette proportion pourrait atteindre 4 à 6  d'ici 2008.

Cependant, les conséquences de l'offshore seraient limitées : "Nous n'envisageons pas à ce jour de réduction d'emplois dues à l'offshore dans les services informatiques, sur la période 2005-2009" estimait Alain Donzeaud.

 
 
Emmeline RATIER, JDN Solutions Sommaire Emploi
 
 
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