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| Levée de fonds record pour le français Tagsys |
| Avec cette levée de 35 millions de dollars, la société marseillaise se dote d'une force de frappe commerciale et technologique renforcée en vue d'absorber une partie de la croissance mondiale du marché de la RFID.
(29/05/2006) |
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Spécialisée dans les étiquettes électroniques sans contact, exploitant la technologie d'identification par radiofréquence (ou RFID), la société marseillaise Tagsys a annoncé en début de semaine avoir conclu une quatrième levée de fonds.
A hauteur de 35 millions de dollars, elle a été menée auprès de Cazenove Private Equity, Elliot Associates, L.P et Endeavour. L'opération porte à près de 70 millions de dollars le montant investi dans cet acteur depuis sa création en 2001.
Certes, Tagsys n'est pas né de la dernière pluie puisque cette société est une spin-off de Gemplus, dont le lancement avait été notamment supporté par AXA. Une action menée à l'époque par le groupe d'électronique en vue de se défaire de sa division RFID.
Concrètement, Tagsys commercialise l'ensemble des équipements (puces et lecteurs) nécessaires pour exploiter ce type de solutions.
"Nous nous spécialisons dans la traçabilité des petits objets en proposant une alternative au code à barre", commente
Bernard Vogel, Président du conseil d'administration de Tagsys. "La RFID présente des performances plus grande puisqu'elle permet la lecture de tags en grand nombre et en simultané, y compris si ils sont rangés dans un carton".
| La cible : les secteurs d'activité présentant des besoins en suivi d'objets |
Tagsys cible l'ensemble des secteurs d'activité présentant des besoins sur le front du suivi d'objets. Livres, CD, articles électroniques, etc. "Nous mettons également en avant les possibilités d'authentification offertes par la RFID pour proposer une solution de lutte contre la copie de produits", poursuit Bernard Vogel.
Ce positionnement a conduit la société à signer notamment des contrats avec des acteurs de l'industrie du luxe et de la mode, mais également avec de grands cabinets pharmaceutiques - tel que GSK et Pfizer. Mais Tagsys compte des clients dans de nombreux autres domaines, parmi lesquels Philips, Elis et la bibliothèque municipale de Hambourg. Pour l'heure, elle réalise principalement son chiffre d'affaires aux Etats-Unis et en France, et dans une moindre mesure en Asie.
Grâce à sa levée de fonds, Tagsys entend renforcer ses acquis, notamment vis-à-vis de ses principaux concurrents, principalement américains. "La concurrence ne nous fait pas peur", confie Bernard Vogel. "Je dirais même que nous en avons besoin dans la mesure où nous nous situons sur un marché en plein développement dans lequel nous ne pourrions pas répondre à la demande tout seul."
Présentant un effectif d'une centaine de personnes, Tagsys prévoit de recruter des ingénieurs pour renforcer sa R&D, ainsi que des commerciaux pour conquérir de nouveaux marchés géographiques et de nouveaux secteurs, sur le front de la traçabilité du courrier et des bagages par exemple. Elle compte également réaliser de nouveaux investissements dans la production, en ouvrant notamment une deuxième usine (en Inde).
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