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| Sommaire Moteur-Référencement |
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| Quelques critères de choix d'un bon référenceur |
| Après avoir dimensionné ses besoins, le choix d'un prestataire en référencement répond à de nombreuses régles. Experts, clients et prestataires nous en livrent quelques unes.
(09/06/2006) |
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Choisir un prestataire en référencement peut s'avérer un vrai casse-tête. L'annuaire des prestataires du JDN compte ainsi près de 80 professionnels fournissant une prestation en référencement (consulter l'annuaire).
Comme pour n'importe quel fournisseur, il faut - pour bien choisir - préalablement analyser ses besoins puis comparer les offres existantes.
La bonne santé d'un site (en termes de trafic) dépend grandement de la pertinence de ce choix. En effet, une prestation mal menée engendre perte de temps et d'argent. Quand un prestataire est peu attentif aux règles de référencement communément admises, une désindexation (black-listage) du site de certains moteurs peut être le résultat final (lire l'article du 24/03/2006).
Les expériences ratées en référencement ne sont pas rares, à l'image de la mésaventure du site Divao, spécialisé dans la vente de tee-shirts personnalisés. "Suite à une mauvaise expérience en référencement, avec un précédent prestataire, je n'ai pas souhaité renouveler l'expérience", relate Charles-Edouard Girard, gérant du site.
Parmi la myriade de prestataires présents sur le marché, des critères de sélection clairs et précis sont donc essentiels. Le premier d'entre eux à respecter avant tout appel d'offres est de définir son projet. "Selon la taille de l'entreprise, les besoins ne sont pas les mêmes. Un grand compte a besoin de plus de personnalisation qu'une PME / TPE, pour qui un référencement semi-automatique est préférable", indiquent de concert Claude Senger et Laurent Doublier, dirigeants d'Adcom, agence conseil e-marketing.
Il arrive bien souvent qu'une entreprise soit démarchée sans qu'elle ait entrepris la définition de ses besoins. C'est le cas de Divao : "Nous n'avons pas eu de démarche active pour aller chercher un nouveau référenceur, suite à notre précédente expérience. C'est la société Aeronet qui nous a contactés", confie le gérant du site.
La transparence est l'autre critère à exiger du prestataire. "Un client doit être propriétaire de ses démarches pour pouvoir capitaliser dans le temps. A la limite du transfert de compétences", notent les dirigeants d'Adcom.
"Le référenceur doit donner au client les moyens de contrôler la prestation"
(Claude Senger et Laurent Doublier - Adcom) |
Avant de signer tout contrat, le client doit également s'assurer qu'il a la main sur sa prestation, c'est-à-dire qu'il obtiendra un rapport régulier sur les effets directs de son indexation dans les moteurs. "Le référenceur doit donner au client les moyens de contrôler la prestation", précisent Claude Senger et Laurent Doublier.
En général, les professionnels du référencement proposent à leurs clients un extranet de suivi permettant de contrôler les positions et l'évolution dans les moteurs. Les résultats chiffrés, permettant d'aboutir à un ROI (lire l'article du 02/06/2006), donnent les moyens de mesurer le travail fourni par le prestataire choisi. "Un autre point : le client doit s'assurer que le référenceur ne travaille pas pour la concurrence", soulignent les deux dirigeants.
Charles-Edouard Girard, responsable du site Divao, a également exigé de son fournisseur en référencement (Aeronet) une certaine souplesse, comme le paiement mensuel. Un prestataire qui s'adapte aux besoins de son client est un prestataire à l'écoute, comme le confirme Elisabeth Segard, gérante de Voyages Etudiants, société spécialisé dans l'organisation de voyages pour les étudiants et actuelle cliente de Référencement-Manuel.
"Le choix d'un prestataire est difficile, les offres n'étant pas très lisibles. Lorsque nous avons entrepris la recherche d'un prestataire, hormis la société Référencement-Manuel, les autres devis n'étaient pas adaptés à notre structure et à nos caractéristiques", explique-t-elle.
Si c'est possible, l'obtention des retours d'expérience d'autres clients au sujet d'un prestataire donné aide particulièrement à choisir le bon partenaire. "Le choix de notre référenceur s'est basé sur la réputation. Le bouche à oreille a été fonctionnel et très utile", continue Elisabeth Segard.
Enfin, des petits "plus" peuvent peser dans la balance, comme le déplacement du prestataire chez le client. La société Référencement-Manuel a ainsi marqué des points en se rendant directement chez sa potentielle cliente pour lui expliquer plus concrètement son offre.
Les maîtres mots sont donc la prudence et la négociation. Il est ainsi nécessaire de faire attention aux sociétés garantissant une présence en première page. "Personne ne peut garantir cette position dans Google par exemple. Tout simplement parce que personne ne connaît le fonctionnement de ce moteur. Il est possible par contre de garantir une évolution de trafic, de fixer des objectifs, comme la génération de contacts, et même de rémunérer le service par rapport au chiffre d'affaires", indique Adcom.
"Nous restons toujours en contact avec l'offre du marché"
(Elisabeth Segard - Voyages Etudiants) |
Une fois la prestation engagée sur des bases saines, la relation doit rester la plus limpide possible. Le professionnel doit être capable de fournir, en plus de l'indexation dans les moteurs, des conseils. "Le prestataire ne doit pas se limiter à amener du trafic : il faut des résultats concrets et chiffrables derrière. La visibilité et le trafic ne sont pas des fins en soi. Il faut appréhender le flux et analyser le taux de transformation", ajoute Claude Senger et Laurent Doublier (Adcom).
Egalement, cette relation ne doit pas se limiter à un chèque annuel. "Aeronet s'est engagé avec moi sur la durée. C'était un travail de longue haleine, mais ils étaient présents avec moi et j'ai senti une bonne implication" : le cas de Charles Édouard Girard, de Divao, ne doit pas être isolé mais systématique pour chaque contrat signé.
Dernier critère pour ne pas s'enfermer dans une prestation : la veille du marché du référencement. Claude Senger et Laurent Doublier éditent par exemple le site Indicateur.com, proposant une revue de presse actualisée sur le marché francophone comme international. La veille concerne également les offres en cours.
"Nous restons sollicités par d'autres référenceurs, ce qui nous permet, sans chercher ailleurs, de rester en contact avec l'offre du marché", conclut la gérante de Voyages Etudiants.
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