|
|
|
|
|
Sommaire
Acteurs |
|
Logiciel libre : nouvelle révision pour la GPL 3 |
La Free Software Foundation a présenté la seconde révision de la future version de sa licence phare, la General Public Licence. Comme lors de sa première révision, les DRM font débat.
(31/07/2006) |
|
Le version actuelle de la licence libre la plus utilisée au monde ne sera bientôt plus. Datant de 1991, les discussions pour son remplacement vont bon train depuis fin 2004.
Le processus de remplacement a déjà abouti à un premier "brouillon" en janvier dernier (lire l'article du 18/01/2006). Depuis, la question des DRM (pour Digital rights management, ou gestion des droits numériques) est sujet à controverse.
Cette deuxième révision a donc pour objectif d'endiguer la polémique. Objectif manqué au vu de la réaction de Linus Torvald, le créateur du noyau Linux, qui s'est déjà déclaré prêt à ne pas adopter la nouvelle version de la licence pour le projet Linux.
Qu'en est-il exactement ? Dès le préambule, les choses sont posées, bien qu'édulcorées depuis la dernière révision : "Certains ordinateurs empêchent l'utilisateur d'installer ou d'utiliser des versions modifiées. Ceci est fondamentalement contraire à l'esprit de la GPL, qui a pour but de protéger la liberté de l'utilisateur. La GPL garantit au logiciel qu'elle couvre l'assurance de ne pas subir ce genre de restriction."
Partant de là, la nouvelle révision clarifie un point de discorde de la version précédente en précisant que la GPL ne s'applique qu'au logiciel, pas à ce qu'il fait. "Notre objectif est de protéger le logiciel, pas de restreindre les droits d'auteur sur les contenus" précise le porte-parole de la FSF.
Ce que reproche Linus Torvald à la nouvelle mouture de la GPL est l'aggravation de son côté "tâche d'huile", déjà existant dans les versions précédentes. Selon lui, si un constructeur décide d'implanter un logiciel Open Source dans une machine, il doit pouvoir s'assurer de la version car c'est celle qu'il a validée".
Sans être le "maître à penser" des communautés Open Source, gageons que l'avis du créateur du noyau Linux pèsera sur le dernier brouillon de la licence prévu en fin d'année, avant la version finale promise pour mars prochain. A moins que Linus Torvald ne se tourne, pour la prochaine version de son noyau, vers la LGPL (pour Lesser GPL), qui supprime l'obligation de propagation, et dont une nouvelle version est également en projet à la FSF.
|
|
|
|
|
|
|
|