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Réseaux mobiles : la 4G pointe le bout de ses antennes
Alors que les technologies mobiles de troisième génération n'ont pas encore fait leurs preuves, la quatrième est déjà en gestation. La 4G réussira-t-elle à s'imposer ?  (07/09/2006)
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Dossier Réseaux : l'ère du sans-fil et du tout IP ?
Les technologies sans fil dites de troisième génération n'ont pas encore trouvé leur public. Elles ont pourtant nécessité, de la part des opérateurs, des investissements faramineux à la fois en termes de licences UMTS et d'adaptation des relais GSM.

Un nouveau coup pourrait bien leur être fatal : en octobre prochain, se tiendra l'ITU (International Telecommunication Union) au cours de laquelle sera dévoilée la quatrième génération de réseaux mobiles proposant des connexions à 100 Mbits/s en mouvement et à 1 Gbits/s en stationnaire, contre le "petit" 1,92 Mbits/s de la 3G.

Résultats, selon une première démonstration du coréen Samsung : 5,6 secondes pour télécharger un film et 2,4 secondes pour télécharger 100 chansons. Prometteur...

Est-ce pour bientôt ? La réponse est oui. Mais quand même pas pour tout de suite. "La 4G en est encore à l'état de projet de recherche et les pays européens pourraient commencer à s'en équiper d'ici 2010/2011", relativise Denis Pagnac, directeur marketing des produits radio & mobiles d'Alcatel.

En attendant, la 3G continuera d'évoluer vers des débits plus élevés grâce à de nouvelles technologies. Parmi celles-ci, l'OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing : Multiplexage par répartition en fréquences orthogonales) qui consiste à utiliser plusieurs fréquences porteuses du signal permettant ainsi d'améliorer la capacité et la vitesse des réseaux sans fil.

Ou encore la MIMO (Multiple In, Multiple Out : entrées multiples, sorties multiples) qui résoud notamment les problèmes de réflexion (échos) des ondes radio sur des obstacles, tout en améliorant la portée du signal.

Or, tout est question d'ondes radio et de fréquences : pour obtenir des débits élevés, les opérateurs doivent utiliser de hautes fréquences, ce qui a pour conséquence de réduire la couverture d'une seule et même antenne.

Peu de nouvelles antennes nécessaires
C'est la raison du déploiement rapide du réseau GSM qui utilise des fréquences basses (entre 850 et 1900 Mhtz), permettant de couvrir près de 100% du territoire avec un nombre de relais relativement limité.

C'est aussi la raison pour laquelle le Wi-Fi, qui utilise une fréquence de 11Ghz, propose des débits importants, mais dans un rayon d'à peine quelques dizaines de mètres.

Verra-t-on pour autant fleurir de nouvelles antennes dans nos champs et sur nos toits d'immeubles pour la 4G ? "Heureusement non, rassure Denis Pagnac, il sera possible d'installer des solutions antennaires multi-standard, orientés différemment, sur les relais existants".

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Et pour Rémy Poulachon, directeur du pôle mobilité de Micropole Univers, la 4G a des chances de réussir là où la 3G a subi un relatif échec : "Les débits de la 3G ne sont pas suffisants. La 4G devrait séduire les entreprises, notamment pour la connexion de leurs ordinateurs portables".

Quoi qu'il en soit, la 3G a encore de beaux jours devant elle et ne disparaîtra pas du jour au lendemain après la mise en place de la génération suivante. En revanche, le Wi-Fi tiendra-t-il le coup face à la concurrence des réseaux mobiles longue distance toujours plus performants ?

 
 
Ludovic TICHIT, JDN Solutions Sommaire Infrastructure
 
 
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