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| Limelight : dans le sillage d'Akamai |
| Longtemps seul sur le marché du Content Delivery Network, Akamai est désormais rejoint par des challengers aux dents longues. Limelight, en seconde position, réduit peu à peu l'écart.
(11/09/2006) |
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"Tout et tout de suite". Telle est la philosophie de beaucoup d'internautes. Le temps du modem à 56 kbits/s n'est pourtant pas si loin. Mais la croissance exponentielle des débits disponibles semble être corrélée à celle de l'impatience...
Autrefois réservés aux sites communautaires, les Content Delivery Networks (réseaux de diffusion de contenu) sont de plus en sollicités par des services dont la disponibilité est devenue une des clés essentielles du succès.
Aujourd'hui, 3 concurrents se partagent ce marché en expansion : le leader Akamai, Savvis et Limelight, ce dernier venant de lever la bagatelle de 130 millions de dollars (lire l'article du JDN du 27/07/2006).
Pour donner satisfaction à ses clients, Limelight, tout comme son concurrent Akamai, s'appuie sur un tissu de plusieurs milliers de serveurs répartis sur près de 25 sites à travers les Etats-Unis, l'Europe et l'Asie. Leurs contenus sont redondants, de façon à les placer le plus près possible de l'utilisateur final.
S'appuyant sur plusieurs centaines de réseaux de fournisseurs d'accès, ce système permet d'offrir des temps de réponse raccourcis et de résoudre, en tout cas partiellement, l'encombrement des réseaux.
Le dispositif améliore également la disponibilité des contenus : en cas de saturation d'un nœud réseau ou de l'un des 25 sites de Limelight, l'utilisateur est automatiquement, et de façon totalement transparente, redirigé vers le site voisin le plus proche.
| Une stratégie produit dans la continuité |
Du côté européen, Limelight couvre essentiellement le nord du continent avec des serveurs situés à Paris, Londres, Amsterdam et Francfort. Néanmoins, sa récente levée de fonds devrait lui permettre d'élargir son rayonnement international, à l'instar d'Akamai qui souhaite également développer sa présence sur le vieux continent.
En revanche, côté produits, et contrairement à ses principaux rivaux, pas de diversification en vue. Limelight campe sur ses positions et sur son marché historique de diffusion de contenus média tels que la vidéo, la musique ou bien encore les jeux en ligne.
De leur côté, Savvis et Akamai ont fait évoluer leur stratégie, en ne se limitant plus au seul contenu média. "Nous répondons désormais à deux autres problématiques en matière d'accélération de trafic, s'enorgueillit Henri d'Oriola, directeur général d'Akamai France.
D'un côté, le B2C, pour lequel nous proposons des solutions de gestion des pics de fréquentation - un site marchand à l'approche des fêtes par exemple - et, de l'autre, le B2B, où les échanges de documents électroniques sont de plus en plus fréquents", complète Henri d'Oriola.
La clientèle d'Akamai a donc aujourd'hui tendance à évoluer en direction des services informatiques (une offre autour des VPN sera d'ailleurs lancée très prochainement). Limelight de son côté cible toujours des diffuseurs de contenu tels que ITV - avec son offre ITV Play Online -, FoxNews.com mais aussi Microsoft, avec les services en ligne autour de sa console Xbox 360.
Les sites communautaires, tels que MySpace et YouTube, ne sont pas en reste parmi les 600 clients du challenger, qui a enregistré, au cours du premier semestre fiscal, un chiffre d'affaires de 25 millions d'euros, en hausse de 200% sur un an.
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