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| Chez ETO, virtualisation rime avec performance |
| Le groupe de services en marketing a opté pour une architecture de stockage SAN virtualisée combinant les technologies Fiber Channel et iSCSI. Les solutions de cache Datacore viennent ensuite améliorer les performances.
(18/09/2006) |
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Groupe spécialisé dans les services de marketing d'entreprise, ETO emploie 120 personnes en France. Positionné sur les domaines du conseil et de la création de campagnes, le groupe réalise également plus de la moitié de son chiffre d'affaires à partir des technologies de l'information (mise en place de bases de données décisionnelles ou statistiques, analyse des informations).
Chargée de l'exploitation des données de ses clients, ETO s'est vu confronter à une croissance régulière de la taille des volumes traités, tandis que l'exigence des clients en termes de disponibilité de l'information s'est accrue.
"Les volumes ont grossi en raison de la tendance lourde de nos clients à externaliser, surtout dans les grands comptes internationaux. De plus, nous servions jusqu'à présent des clients français. Mais depuis 5 ans environ, nos services ont accompagné nos clients à l'international, ce qui efface toute notion de fuseaux horaires et donc de fenêtres de maintenance", affirme François-Xavier Ousselin, directeur des systèmes d'information d'ETO.
Après étude, la direction informatique d'ETO détermine les principales actions à mener pour faire face à ce double défi. Elle gère alors entre 60 et 80 serveurs pour un total de 3 Teraoctets de données.
Une des premières mesures proposées concerne la redondance des serveurs de manière à pouvoir basculer les données clients d'un serveur à l'autre à l'occasion d'une opération de maintenance, et ainsi réduire la fenêtre de travail de la production. Seulement l'architecture de stockage précédente, où chaque baie de disques RAID 5 était dédiée à un client, pose problème.
| Une architecture SAN virtualisée retenue |
"Il aurait fallu au bas mot racheter 40 serveurs. Nous nous sommes donc tournés vers la virtualisation, de manière à doubler virtuellement les instances de serveurs. Mais il fallait aussi redonder physiquement les machines et les placer dans notre deuxième centre de données pour des questions de sécurité. Nous avons finalement pris la décision de repartir de zéro en réinvestissant dans une nouvelle architecture", souligne le DSI d'ETO.
En choisissant des serveurs de stockage virtualisés sous technologie VMware, ETO cherche une solution de stockage en réseau SAN, de manière à disposer d'un point central pour réaliser ses opérations.
"Pour utiliser VMotion qui permet de bouger une instance virtuelle d'un serveur physique à un autre, le logiciel a besoin d'avoir des liens qui pointent vers un même SAN. Nous nous sommes alors posé la question de la performance du système dans son ensemble puisque 60 machines allaient pointer vers le même SAN", explique François-Xavier Ousselin.
Finalement, la direction informatique teste le produit Datacore SAN Symphony et trouve la solution à son problème. Il réalise la mise en cache d'une partie des informations, jusqu'à 10 Go, en se connectant à plusieurs baies SAN. ETO estime avoir multiplié par 3 ou 4 les performances du système selon les applications et la taille des fichiers déplacés. Une amélioration significative qui efface la dégradation des performances souvent mesurée dans les projets de virtualisation.
Début d'année 2006, la réflexion s'oriente définitivement vers les produits Datacore en raison de leur support des environnements VMware et Windows Server 2003, utilisés par ETO, mais surtout en raison de la gestion des technologies SAN Fiber Channel et iSCSI.
"L'iSCSI ne coûte rien mais les performances ne sont pas très bonnes dès que l'on veut travailler avec des bases de données relationnelles sur des applications temps réel. En revanche, pour des applications de moindre importance, il nous permet de bénéficier des fonctionnalités d'un réseau de stockage. A l'inverse, le Fiber Channel coûte très cher mais bénéficie d'excellentes performances. Nous plaçons ce qui est critique dessus, ce qui donne un SAN mixte à budget raisonnable", argumente François-Xavier Ousselin.
| La solution Datacore appréciée pour son support du Fiber Channel et de l'iSCSI |
Aidé par la SSII Adequat, la migration s'effectue dans les locaux d'ETO à compter du mois d'août, après une batterie de tests menés en juin. Aujourd'hui, la quasi-totalité du parc informatique fonctionne en serveurs virtuels sur la nouvelle architecture. D'ici la fin de l'année, l'opération de migration sera terminée, même si certains ne seront pas virtualisés en raison d'une consommation CPU déjà élevée.
Les choses se sont passées en douceur, la direction informatique souhaitant monter en compétences sur la virtualisation au fur et à mesure du déploiement, de manière à pouvoir reprendre la main par la suite en cas de problèmes. Aujourd'hui, une trentaine de serveurs physiques sont désormais éteint car devenus inutiles.
"Le paradoxe, c'est qu'on ne gagne pas tellement en économies grâce à la virtualisation. Le vrai gain, il se trouve dans les performances de la solution de stockage et le gain de temps en termes d'administration. Il faut cependant être très exigeant sur le tuning de ses serveurs, car si un serveur virtuel pose un problème, il impacte automatiquement les autres", estime le DSI d'ETO.
Si le budget du projet s'avère élevé, 600 000 euros environ, il inclut à la fois le doublement du réseau, l'installation de nouvelles machines, l'installation de répartiteur de charges, les services et l'achat des solutions VMware et Datacore. Et les bénéfices sont au rendez-vous.
"Avec notre nouvelle architecture, nous sommes capables de réaliser un cluster Oracle entre un serveur physique et un serveur virtuel à un coût / disponibilité très intéressant. Avant cela, lorsqu'un nouveau client nécessitait l'installation d'une machine, il pouvait s'écouler un délai de 15 jours avant son déploiement. Désormais, l'opération peut être bouclée en moins d'une heure s'il le faut. On peut surdimensionner nos machines et ajouter de l'espace de stockage au fur et à mesure", complète François-Xavier Ousselin.
D'ici la fin de l'année, ce service sera doté d'une cellule dédiée au support informatique en utilisant des méthodes ITIL.
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Le
projet en bref
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Entreprise
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ETO
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Effectifs
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120
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Budget
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600 000 euros
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Secteur
d'activité
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Services marketing
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Type
de projet
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Stockage SAN
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Editeur
retenu
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Datacore + VMware
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Date
de lancement du projet
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début 2006
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En
production depuis
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août 2006
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Dossier 
