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Emploi |
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| Cinq métiers informatiques qui ont la cote |
| D'ici à 2014, cinq des dix fonctions les plus recherchées seront des postes informatiques selon les statistiques du Bureau du Travail américain. Profil, rémunération et employeurs de ces élus.
(19/09/2006) |
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Entre le prévisionnel et le réalisé, il n'est pas rare que de fortes disparités se manifestent. Et si le Bureau of Labor Statistics américain se montre optimiste quant à l'avenir des métiers de l'informatique jusqu'en 2014, la prudence reste de rigueur.
Tout secteur confondu, cinq des dix métiers qui devraient connaitre les taux de croissance les plus importants de 2004 jusqu'à 2014, seront des postes issus de filières en technologies de l'information. Le Bureau américain dresse ainsi les fiches signalétiques (profil, rémunération moyenne et par secteur) des heureux élus.
Avec un taux de croissance de 54,6%, l'analyste des systèmes réseau et communications de données décroche la première place du classement. Sa croissance est tirée par le développement rapide et continue des réseaux informatiques et de leur nécessaire interconnexion. Le rôle de ces analystes de haut niveau consiste à concevoir, évaluer, tester et maintenir la diversité des réseaux (LAN, WAN, Internet, Intranet, sans fil, VoIP).
Et pour disposer de ces compétences, il faut compter un salaire annuel moyen de 60 600 dollars selon les statistiques de l'organisme américain. Pour 10% de ces analystes, les mieux rémunérés, le salaire dépasse même 95 000 dollars. Les disparités sont toutefois marquées entre les différents employeurs.
Ainsi les opérateurs télécoms sont prêts à verser en moyenne 65 130 dollars, tandis que dans la fonction publique, il faudra tabler sur nettement moins (52 300 dollars).
| Analyste systèmes réseau, ingénieur logiciel d'applications et systèmes décrochent le podium |
Vient ensuite, sur la deuxième marche avec 48,4%, l'ingénieur logiciel d'applications informatiques. Derrière cette dénomination se cache un développeur maitrisant plusieurs langages de programmation, dont notamment C, C++ ou Java.
Pour un salaire moyen de 74 980 dollars, son but est de concevoir des applications sur-mesure pour postes de travail et serveurs.
L'ingénieur systèmes arrive quant à lui en troisième position avec un taux de 43%. On attend de lui qu'il construise et fasse évoluer des réseaux et des centres de données.
Il doit pour cela comprendre les besoins de l'entreprise et être à même de faire évoluer le système d'information pour servir la stratégie du groupe. C'est la recherche et développement scientifique qui se montre le meilleur employeur, en versant des rémunérations annuelles de 91 390 dollars. De quoi a priori boucler ses fins de mois.
Légèrement plus en retrait, à 38,4%, l'administrateur systèmes et réseau devrait donc continuer à bien tirer son épingle du jeu. Avec la prédominance des systèmes Windows, les administrateurs dotés de certifications et d'une expérience dans les environnements Microsoft auront des cartes à jouer. Les opérateurs de télécommunications restent d'ailleurs l'employeur le plus généreux sur cette catégorie d'emploi, versant un salaire moyen de 65 120 dollars.
Enfin, seulement à 0,2% derrière (38,2%), l'administrateur base de données ne devrait pas connaitre la crise jusqu'en 2014. Il est vrai que l'explosion des volumes de données rend indispensable ces spécialistes capables de structurer et de maintenir les systèmes de stockage. Toutefois, l'administrateur devra intégrer une nouvelle variable, à savoir la sécurité, s'il veut mériter son salaire annuel de 70 530 dollars.
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