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| Sommaire Sécurité |
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| Microsoft transige et modifie Windows Vista |
| Pour échapper à un nouveau report du lancement de son OS et apaiser ses détracteurs, le géant a procédé à des ajustements. L'accès au noyau est finalement accordé... ou presque.
(17/10/2006) |
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L'accès au noyau ou kernel de Vista est un sujet de discorde entre Microsoft et nombre d'éditeurs de solutions de sécurité, dont Symantec et McAfee, depuis déjà plusieurs mois. Les différentes parties pourraient toutefois signer l'armistice ou du moins s'accorder sur une phase de détente, après que la firme de Redmond ait consenti à quelques concessions.
Sans remettre en question les capacités de persuasion des plaignants, il y a fort à parier que ce soit les possibles contretemps dont aurait pu une nouvelle fois pâtir le calendrier de lancement de l'OS qui a pesé dans la balance. Sans compter que Microsoft s'exposait presque assurément à des poursuites en Europe s'il n'acceptait pas certains compromis. Un risque qui n'est pas pour autant définitivement écarté.
L'ouverture de l'accès au noyau devrait malgré tout apaiser en partie les plus véhéments des détracteurs de Microsoft. Si une documentation technique sera mise à disposition, la véritable nouveauté concerne la conception de 2 interfaces de programmation (API) à destination des éditeurs de solutions de sécurité tierces.
La première de ces API permettra ainsi aux produits tiers d'accéder aux informations du kernel, verrouillé dans l'édition 64-bit par la technologie PatchGuard. Cependant, l'accès restera réduit puisque l'API - si elle autorisera le contrôle des informations transitant vers le noyau - n'accordera en aucune façon la possibilité de modifier celui-ci.
La seconde de ces interfaces de programmation concerne cette fois le centre de sécurité du nouveau système d'exploitation. Ainsi les éditeurs pourront choisir de le désactiver pour que celui-ci émettent les alertes de leurs produits et non plus celles par défaut du système. Le centre de sécurité pourra pour cela être connecté à leur panneau de contrôle.
| Des API indisponibles avant 12 à 18 mois |
La hache de guerre n'en est pas pour autant définitivement enterrée. Du côté de Symantec, si on reconnaît que ces API sont une avancée significative, on regrette en revanche qu'elles soient annoncées si tardivement. Mais l'éditeur regrette plus encore qu'un si long délai doive encore s'écouler avant que les interfaces de programmation ne soient effectivement disponibles. Il faudra en effet attendre entre 12 et 18 mois, soit la sortie du premier Service Pack.
Hormis l'épineux sujet de la sécurité, Microsoft a consenti également à des concessions dans le domaine des moteurs de recherche. Ainsi, lors de l'installation d'Internet Explorer 7 ou d'une migration vers Vista, l'utilisateur ne se trouvera pas orienté uniquement vers le moteur maison de l'éditeur. Il aura la possibilité de conserver son moteur par défaut ou de choisir dans une liste comprenant notamment Google, Yahoo, Ask.com ou encore Lycos.
Quant au format de fichier XPS, contre lequel s'insurge Adobe, il pourrait devenir un standard. Ce serait en tout cas la volonté de Microsoft. Ses spécifications devraient en outre être accessibles gratuitement par les développeurs de logiciel.
Ces concessions satisfont-elles la Commission européenne, dont l'éditeur tente de se concilier les bonnes grâces ? Difficile à dire pour le moment, cette dernière s'étant contentée de rappeler qu'elle n'avait pas à donner "un feu vert à Microsoft pour distribuer Vista. Microsoft doit endosser ses responsabilités et s'assurer que Vista se conforme aux règles de la concurrence".
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