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| Sommaire Sécurité |
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| Quelles menaces craignez-vous le plus ? |
| Pour 70% de professionnels de la sécurité, les intrusions des pirates sont le risque le plus préoccupant. Quant aux particuliers, l'e-crime est désormais une menace plus tangible qu'un braquage ou un cambriolage.
(18/10/2006) |
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Illustration de l'importance toujours croissante que prend Internet, et de manière générale l'informatique, dans nos vies, ces deux domaines s'affirment comme des sources d'inquiétude pour plus d'un d'entre nous. Insécurité physique et numérique se mêlent désormais pleinement en une même angoisse, si l'on en croit les résultats de deux rapports.
La première étude, réalisée à l'occasion de la conférence RSA qui se tiendra prochainement à Nice, indique que pour 70% des professionnels de la sécurité interrogés, la grande priorité des 6 mois à venir sera la gestion des identités. Un chantier d'importance qui doit garantir aux entreprises une protection contre les intrusions, les usurpations ou encore les vols de données.
Et qu'est-ce qui, hormis les sournois pirates lorgnant sur leurs réseaux, donnent des insomnies à nos responsables informatiques européens ? Manifestement pas les virus de messagerie, qui ne sont un sujet de préoccupation que pour 29% d'entre eux. En revanche les codes malveillants hébergés sur Internet sont une menace significative pour 68% des répondants.
Une menace en pleine croissance pour plusieurs motifs. D'abord l'intérêt porté aux navigateurs Web et à leurs failles par les pirates et autres créateurs de programmes malicieux. Contaminer un internaute à son insu lors de sa navigation sur un site Internet s'avère souvent plus commode à effectuer. Peu à peu sensibilisés, les utilisateurs sont désormais plus réticents à ouvrir une pièce jointe d'un destinataire inconnu, pour peu que cet email soit parvenu à franchir les filtres antispam et antivirus de l'entreprise.
Si les responsables sécurité maîtrisent désormais plus aisément les emails potentiellement dangereux entrant dans l'entreprise, il est bien plus ardu pour eux de contrôler les habitudes de navigation de leurs utilisateurs et détecter les comportements à risque de ces derniers.
Probablement plus que les codes malveillants, c'est l'inconnu représenté par l'humain qui suscite le plus l'effroi.
| Les virus sur mobiles : à 64% jugée comme la menace la moins significative |
Et ce ne sont pas les résultats des études d'Insight Express ou de Trend Micro qui contribueront à rassurer les entreprises : 46% des 1 000 salariés travaillant à domicile indiquent télécharger des fichiers personnels sur leur ordinateur professionnel, et à l'inverse enregistrer des documents de travail sur leur machine personnelle.
63% des 1 000 participants d'une étude de Trend Micro se sentent de leur côté en confiance quand ils visitent un site Web suspect, de par notamment les dispositifs de sécurité déployés sur leur poste de travail. 40% justifient leurs actions à risque par la présence d'un support technique capable de résoudre les problèmes éventuels. Manifestement, les responsables sécurité ont encore un travail d'évangélisation sur les risques et bonnes pratiques à mener auprès des salariés.
En revanche, les codes malveillants sur mobiles et messageries instantanées ne suscitent pas le moindre tremblement incoercible pour respectivement 64% et 50% des personnes interrogées, qui classent ces menaces comme les moins significatives.
Si les virus sur ces supports ne sont pas pour l'heure jugés préoccupants, l'essor de la mobilité impose de plus en plus aux entreprises de se préoccuper de la sécurité des données stockées sur les périphériques nomades. La perte ou le vol d'un PDA transportant des données commerciales critiques ou des informations nominatives pouvant rapidement s'avérer problématique.
Quant à l'association britannique Get Safe Online, elle révèle dans la seconde édition de son rapport que les craintes vis-à-vis de la cybercriminalité sont en hausse. Ainsi pour 21% des citoyens anglais interrogés, l'e-crime est le type de criminalité qu'ils sont le plus supposés rencontrer, contre 17% l'année précédente. Les braquages, les vols de voiture ou encore les cambriolages leur paraissent moins susceptibles de se produire.
Ces craintes génèrent donc une véritable défiance à l'égard d'Internet. Ainsi, 24% refusent de réaliser leurs transactions bancaires en ligne et 18% n'effectuent pas d'achat sur le Net. Enfin 17% préfèrent ne faire ni l'un ni l'autre. Des appréhensions qui pénalisent directement le e-commerce tout en faisant les beaux jours des éditeurs de solutions de sécurité.
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Dossier 
