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Bill Gates milite pour plus de sécurité
Rendez-vous de la sécurité, la RSA Conference accueille actuellement firmes et experts du secteur sur des questions de divulgation de vulnérabilité, de gestion des identités ou encore de piratage de Vista.  (09/02/2007)
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Grand-messe de la sécurité informatique, la RSA Conference se tient jusqu'au 9 février aux Etats-Unis, à San Francisco. Et l'édition californienne semble faire salle comble, puisque ce sont pas moins de 300 entreprises qui ont fait le déplacement cette année, contre 100 précédemment. Les grands noms de l'informatique, firmes et experts, sont bien entendu au rendez-vous. Divulgation de vulnérabilité, gestion des identités, piratage de Vista et cohérence des solutions face aux menaces sont notamment au sommaire des discussions.

Très remuant en ce début 2007, Bill Gates était lui aussi sur l'estrade pour un discours. Accompagné du directeur de la recherche et de la stratégie, Graie Mundie, il a annoncé la volonté de Microsoft de soutenir le protocole Open Source d'authentification (gestion des identités), OpenID 2.0. Toutefois l'éditeur a également mis en avant sa propre solution, CardSpace, notamment intégrée dans Windows Vista. Ainsi, les identités créées avec OpenID seront compatibles avec sa technologie.

Les deux cadres de Microsoft ont également appelé à une informatique de confiance reposant sur les certificats numériques, IPSec et IPv6. Ils ont toutefois reconnu que plusieurs des technologies exposées pour l'élaboration de cet environnement n'étaient pas encore disponibles. IPv6 et IPSec apparaissent en tout cas stratégiques pour Microsoft et ses futures applications.

Quant à Art Coviello, président de RSA Security, il a adressé aux acteurs de la sécurité des reproches pour leur gestion des menaces ces dernières années, les appelant à une réponse plus globale. Il a prédit en outre la disparition d'ici 2 à 3 ans des entreprises n'offrant que des services tels que l'antivirus ou le chiffrement. Se hissant lui-même au rôle de Cassandre, il a ainsi rappelé que les éditeurs antivirus auraient un défi colossal à relever en 2007, face à plus de 200 000 codes malveillants, et que les IPS ne permettaient de stopper que 70% des attaques.

Les acteurs spécialisés amenés à disparaitre d'ici 2 à 3 ans
Mais tout expert sécurité qu'ils soient, les conférenciers n'en sont parfois pas moins imprudents, selon un bilan dressé par AirDefense. La firme a en effet mené durant le salon une opération d'identification des appareils sans fil vulnérables. Sur les 347 terminaux (portables, smarphones, etc.), 56% n'étaient pas sécurisés, les exposant en cas de connexion à des bornes d'accès pirates (rogue access point). Le chiffre est donc en hausse par rapport à la précédente édition, au cours de laquelle AirDefense avait détecté 35% d'appareils vulnérables.

Le débat sur les pratiques de divulgation des failles ne devrait vraisemblablement pas connaitre son terme lors de la conférence RSA. Les spécialistes de la sécurité sont en effet toujours aussi partagés sur la question et aucun standard n'est pour l'heure à l'horizon. Si pour certains des participants, la divulgation contribue à stimuler des éditeurs rétifs, pour d'autres, ces chercheurs sont de simples Don Quichotte.

Windows Vista, sans la présence de Flavie Flament cette fois, et plus précisément sa sécurité, ont également été abordés. Une démonstration du premier exploit sur une application tierce sous Vista a ainsi été réalisée. C'est BrightStor ARCserve Backup de CA qui en a fait les frais. Bien que corrigée depuis, cette vulnérabilité permettait à un attaquant de compromettre et contrôler un serveur Vista hébergeant l'application.

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La faute en incomberait à la course des éditeurs à la compatibilité des logiciels sous Vista. La pression marketing est en effet forte et pousserait certains à hâter les développements aux dépens de règles de programmation, pourtant vivement recommandées. Plus attendue encore, la démonstration de Marc Maiffret, d'eEye. Au cours d'une interview, il a en effet déclaré qu'il était possible de compromettre Vista grâce à une faille non Microsoft, et également d'élever ses privilèges par le biais cette fois d'une vulnérabilité spécifique à l'OS.

 
 
Christophe AUFFRAY, JDN Solutions Sommaire Sécurité
 
 
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